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Soutien aux photographes ukrainiens : l’opération “Stand with Ukraine” est portée dans l’Aude à travers quatre expositions
Exposition
« Stand with Ukraine » est un programme d’événements et d’expositions initié par le réseau Diagonal et ses membres, en association avec le festival Odesa Photo Days, en soutien à la création photographique ukrainienne. Le programme vise à apporter un soutien financier aux photographes ukrainiens lourdement touchés par le conflit, et à rendre visible, partout où cela est possible, les œuvres qui n’ont pu être montrées ce printemps à Odesa. Le réseau Diagonal et ses 25 membres soutiennent le festival Odesa Photo Days et lancent une série d’expositions et d’événements mettant à l’honneur la scène photographique ukrainienne.Dans l’Aude, le GRAPh a inité la programmation de quatre expositions dans quatre communes, sur la proposition artistique de Kateryna Radchenko, directrice d’Odesa Photo Days. CALM WATERS / ANDRIY LOMAKINExposition – du 23 mai au 15 août 2022 à Castelnaudary (Jardins de la Mairie)“Un garçon de dix ans se noyait. La peur l’avait déjà quitté. Les plantes aquatiques flottaient devant ses yeux. Le soleil était au zénith, ses rayons perçant la surface de l’eau. Le courant l’entourait et l’enlaçait doucement, l’entraînant par le fond. C’était doux et paisible. Soudain, on m’attrape par les cheveux et on me tire d’un coup sec vers le haut, dans un seul mouvement. Ma grand-mère est terrifiée, et moi déçu par ce dénouement. Le temps s’arrête quand je reprends ma respiration, et le paysage maussade de la steppe fait monter des larmes à mes yeux, dans une poussière âcre. Ce monde-ci est différent. Pas si doux. La rivière est devenue mon refuge, pendant plusieurs années. On y entend à peine le grondement du monde extérieur, les pensées y deviennent plus claires, et les gens que j’y rencontre sont ouverts et bons, comme si la rivière les soulageait de leurs soucis et préoccupations, et qu’elle réveillait en eux l’état d’esprit calme et insouciant de mon enfance.” – Andriy Lomakin (c) Andriy Lomakin BiographieAndriy Lomakin, né en 1974 à Pripyat (Ukraine), est un photographe qui vit et travaille à Kyiv. Il est diplômé de l’Igor Sykorsky Kiyv Polytechnic Institute en 1999. En 2001, il commence à collaborer avec les médias locaux et internationaux en tant que photojournaliste et photoreporter. Depuis 2014, il se consacre à son travail de documentaire personnel et à des projets artistiques qui se concentrent sur l’exploration du paysage social en Ukraine, en combinant des prises de vue documentaire et de l’étude d’images d’archives. Il remporte le Grand Prix du « Photographe Ukrainien de l’année 2016 » avec sa série « Amulet » (2015). Il est auteur de plus de dix travaux photographiques présentés dans divers festivals et expositions à travers l’Ukraine, les États-Unis, le Canada, la France, la Grèce, la Suède, l’Allemagne, la Pologne, la Roumanie, la Géorgie… Ses travaux sont également publiés dans plusieurs médias internationaux tels que le New Yorker, le Spiegel, Re:public, Macleans, Wired, BiF, Quartz, Helsingin Sanomat. NEW HYBRID DEPORTATION / ALINA SMUTKOExposition – du 24 mai au 31 août 2022 à Bram (Square Simon)Photographe documentaire, Alina Smutko traite dans son travail des conséquences de l’emprisonnement illégal de Tatars de Crimée par les forces russes depuis 2014. Dans New Hybrid Deportation, elle montre ces familles qui subissent l’absence d’un père, d’un frère, d’un proche, prisonnier politique des forces russes. Pour être suspecté de terrorisme et détenu, il suffit souvent d’avoir eu une conversation à la maison, dans sa cuisine, dans son garage, que même un musulman apolitique pourrait avoir : à propos du sens de la vie, à propos des rituels quotidiens… Des familles nombreuses se sont retrouvées seules face à une dure réalité ; la réalité de l’absence, la réalité de la discrimination qui pèse sur les proches d’un terroriste. Ce sujet, qu’Alina Smutko a couvert entre 2016 et 2019 (date à laquelle elle a définitivement été interdite de séjour en Crimée et en Russie), parle de ces personnes-là. Des proches des prisonniers politiques, dont la vie a changé du tout au tout, un matin, après une fouille (c) Alina Smutko BiographieAlina Smutko est une photographe documentaire et photojournaliste basée en Ukraine, publiée dans les médias depuis plus de sept ans. Ses principaux sujets sont les violations des droits de l’homme, les conflits religieux et ethniques et la vie dans les zones marquées par les conflits. Depuis plus de trois ans, elle couvre les événements qui se déroulent en Crimée occupée. Elle a également travaillé dans le Dombass, en Caucase du sud, et dans les pays d’ex-URSS. Elle alimente plusieurs projets autour de problématiques de société telles que la maternité, les maladies orphelines et les soins palliatifs.Elle a pris part à six expositions collectives et trois expositions monographiques en Ukraine et à l’étranger. Ses travaux sont publiés dans les médias ukrainiens et internationaux tels que Deutsche Welle, la BCC, Politico, Der Spiegel et National Geographic. KYIV, CHERKASY, STREET PORTRAITS / IGOR EFIMOVExposition du 1er juillet au 26 août à la Maison de la Région, Carcassonne.Igor Efimov photographie depuis 2010. Il étudie la réalité dans la rue, dans l’espace public. Son travail s’intéresse à l’homme contemporain, à l’humanisme, et à l’absurdité de la vie. S’étant essayé à tous les sous-genres de la photographie de rue, du reportage à la photographie métaphysique, il est arrivé à la production de séries qui assemblent portraits et paysages urbains. L’exposition montre les travaux issus de trois séries : « Kyiv », « Cherkasy », et « Street Portraits ».KYIVUn pays est souvent associé à sa capitale. Cela semble très logique, étant donné que la capitale, étant la ville principale du pays, véhicule souvent l’image du pays tout entier. Cependant, en réalité, la vie dans la capitale, ses habitants et ses alentours, représentent souvent un espace très singulier, qui ne peut pas vraiment être considéré comme typique de l’Ukraine dans son ensemble. Kyiv accueille des populations venues de toutes les régions d’Ukraine, qui amènent avec eux une réelle diversité sociale, culturelle et religieuse. D’une part, ils s’unissent en un flot, bouillonnant et rapide, de vie urbaine. D’autre part, ils sont aussi une polyphonie de personnalités qui garantit la démocratie, l’esprit de liberté, qui sont inhérents à la ville de Kyiv.CHERKASYAlors que l’attention de toute l’humanité est rivée sur les mégalopoles, nous oublions bien souvent les périphéries. Les villes écrasent souvent l’individualité de l’humain. Toutefois, dans des centaines de villes provinciales comme Cherkasy, la vie suit un tempo différent, et parfois une direction différente.La vraie mentalité nationale, sa vraie saveur, s’y révèlent avec plus de force. Quand on y photographie dans la rue, on est emporté par une réelle volonté, et parfois même un grand sentiment de danger. Les habitants ne sont pas ceux de la capitale. Ils ont d’autres aspirations, d’autres intérêts. Ils sont, peut-être, moins sophistiqués, mais toujours plus sincères.STREET PORTRAITSEn étudiant les confluences entre les personnes et les espaces, Igor Efimov a créé une série de « stop-portraits ». L’artiste demandait aux passants de s’arrêter pour une photo. Il les plaçait au centre du cadre, créant des images symétriques, afin de mettre en valeur l’aspect mis en scène. C’est ainsi qu’Efimov arrêtait en quelque sorte le temps, l’espace d’un instant, en l’extrayant du flot ininterrompu du temps qui passe. Cet assemblage d’irréalité visuelle et de contexte documentaire donne ce sentiment de « réalisme magique », qui est aujourd’hui devenu une caractéristique de la photographie contemporaine.CES TROIS SÉRIES visent à fixer un moment de l’histoire bien particulier, une période de grandes transformations pour l’Ukraine. A l’époque des prises de vue, l’Ukraine était un pays dans un moment d’après-guerre. Aujourd’hui, il est à nouveau dans un moment de guerre. Avec ces travaux, l’artiste espère contribuer à écrire l’histoire de nos vies. Il attend de ces images qu’elles viennent compléter le panorama du présent, qu’elles viennent en révéler une nouvelle facette, qui aidera le monde entier à découvrir l’Ukraine. (c) Igor Efimov GRANDMOTHERS / ELENA SUBACHExposition – du 15 juin au 10 septembre 2022, au Chai – Espace Culturel de Capendu“Dans un monde où le développement technologique accélère sans cesse, le fossé générationnel se creuse. De nos jours, nous sommes séparés de nos grand-mères non plus par deux générations, mais bien par un abîme. Elles ne savent pas toujours ce qu’est Internet, ni ce que vaut l’information dans le monde moderne. Elles vivent avec leurs valeurs d’après-guerre, gardent leurs économies dans une écharpe pour les mauvais jours, et font des réserves pour les temps à venir. Dans leurs sacs à main, elles ont des photos de leur famille, juste à côté d’images du Christ et de la Sainte Vierge, parce qu’eux aussi font partie de leur famille. Il me semble qu’elles regorgent de tant de souvenirs que rien de ce qui appartient au présent ne peut s’infiltrer en elles. Elles sont parmi nous, mais pas vraiment non plus, parce que leur esprit attend déjà ce moment où il quittera le royaume du vivant et se trouvera aux portes du paradis – paradis auquel elles croient désespérément. Quelle que soit leur confession, les grand-mères se rapportent des histoires de guérisons miraculeuses qu’elles ont lues dans les journaux, et y trouvent la preuve qu’il y a bien une vie après la mort. Je ne veux pas les discréditer. Je veux simplement les embrasser, leur dire qu’il n’y a rien à craindre, et que c’est elles qui ont raison.” -Elena Subach (c) Elena Subach BiographieElena Subach est née à Chervonohrad, en Ukraine. Elle a obtenu un diplôme en économie avant de se lancer en tant que designer textile. Elle est arrivée à la photographie en 2012, s’est installée à Lyiv, et a rejoint la communauté artistique 5×5/Dzyga. Son travail photographique s’intéresse principalement à la vie dans les provinces, la religion, les liens entre mythologie et identité, ses relations personnelles avec le monde et son pays, avec la vie et la mort. Sa méthode de travail implique de perpétuels déplacements vers les petites villes. Elle y cherche quelque chose d’unique – des gens, des communautés, des lieux et des objets. Elena dit que les villes de province sont comme de petites îles, séparées les unes des autres, et assez éloignées du continent pour évoluer à leur propre manière. Elle collectionne les singularités des cultures locales, qui sont menacées par la mondialisation, vouées à s’éteindre un jour. Un programme d’expositions réalisé avec Kateryna Radchenko, fondatrice et directrice du festival Odesa Photo Days, dans le cadre du programme de soutien à la scène photographique ukrainienne initié et mis en oeuvre par le réseau Diagonal avec le soutien du ministère de la Culture et de l’Institut français...
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La photographe et artiste Émilie Arfeuil propose un workshop estival autour des notions de portrait(s) et d’identité(s)
2022
Le GRAPh a le plaisir d’accueillir l’artiste Emilie Arfeuil dans le cadre d’un nouveau workshop photographique autour du portrait et de l’identité Ce workshop se tiendra du 20 au 22 juillet 2022au château de Malves-en-Minervois “ C’est notre regard qui enferme souvent les autres dans leurs plus étroites appartenances, et c’est aussi notre regard qui peut les libérer.” – Amin Maalouf En prenant comme point de départ la curiosité parfois maladroite de la première rencontre (« D’où tu viens ? »), cet atelier souhaite enclencher un processus introspectif chez le participant, qui doit rechercher et mettre des mots sur l’histoire de ses origines, sur sa culture, son corps, son essence. C’est ce dosage unique, à la fois précis et indéfinissable qui constitue l’identité, qui sera ici photographié. En mettant en valeur la singularité des identités plurielles, cet atelier vise à sortir des carcans du portrait classique, à aller au-delà d’une identité officielle et des amalgames. À travers une enquête photographique collaborative qui amène à la célébration de l’unicité de chacun, l’atelier invite les participants à porter un regard nouveau sur eux et ceux qui les entourent. EMILIE ARFEUIL Le travail d’Emilie Arfeuil interroge principalement les questions d’identité et ses transformations, au travers de l’Histoire individuelle ou collective, de l’appartenance et de la représentation, de l’hybridation et de l’autodétermination. Ses projets puisent dans le réel et la rencontre intime, à travers un processus immersif et sans filtre qui transforme à la fois le projet, ses protagonistes et l’artiste elle-même. Ses œuvres se présentent principalement sous forme de photographies, mais également d’installations multimédias et sonores ou d’objets, dans des expositions immersives. Elle vit et travaille à Montpellier. https://www.emiliearfeuil.com/ INSCRIPTIONS : CLIQUER ICI TARIF : Le tarif de l’inscription à ce workshop s’élève à 500 € TTC par personne pour les trois jours de stage (400€ pour les membres adhérents du GRAPh). Possibilité de paiement en 4 fois. PARTICIPANTS : De 6 à 10 personnes, âgées de plus de 18 ans et autonome en prise de vue. MOYENS TECHNIQUES : Être muni d’un appareil photo et ordinateur avec logiciel de retouche ; apporter des objets/costumes/archives ou références sur ses origines, sa famille, son identité. HORAIRES : du mercredi 20 au vendredi 22 juillet inclus, 9-12h et 14-17h LOCALISATION : Château de Malves-en-Minervois, 11600 MALVES EN MINERVOISL’hébergement et le repas sont à la charge des participants. Possibilité de se loger et de se restaurer sur place et aux alentours de Malves-en-Minervois. Pour tout renseignement, contacter le GRAPh....
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Vacances de Pâques: Un stage de mise en couleur de Bandes Dessinées pour les Ados au Château de Malves en Minervois
Education à l'image / Stage jeunesse
MODALITÉS PRATIQUES DU LUNDI 2 MAI AU VENDREDI 6 MAI , de 13h30 à 17h30, au Château de Malves en Minervois INSCRIPTION | Tarif : 125 € par participant / possibilité de régler par chèque ou en espèces, par voie postale ou en main propre dans les bureaux du GRAPh (Maison des Associations, Place des Anciens Combattants, 11000 CARCASSONNE) TÉLÉCHARGEZ LA FICHE D'INSCRIPTION - à retourner par email ou par voie postale Limité à 10 participantsLE STAGE NE POURRA SE TENIR QUE SI LE NOMBRE DE PARTICIPANTS EST ÉGAL OU SUPÉRIEUR A HUIT JEUNES !...
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Rapport d’activité 2021
2021
Le 17 mars 2022 se tenait l’Assemblée Générale de l’association à la salle de conférence de l’Odeum, Carcassonne. L’équipe du GRAPh est revenue sur une année 2021 qui a compté double : une double-édition du Festival Fictions Documentaires, des actions redoublées auprès des publics spécifiques, une formation Photographe Intervenant animée deux fois… et sur ses plans d’évolution pour l’avenir. Toute l’équipe est heureuse de vous présenter le rapport d’activité de l’année 2021, ci-dessous : Rapport d'activité 2021 Nous contacter :Mail : cmigraph@gmail.com | Tél : 04 68 71 65 26Maison des Associations, Place des Anciens Combattants,11000 CARCASSONNE....
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“FILS DE”, une exposition photographique de Dorian Teti
Exposition
Tout en tendresse, Dorian Teti explore la relation mère-fils et la mémoire dans une exposition mêlant photographie et céramique. Un mois de photographie se prépare à la Maison des Mémoires. Photographie, mais pas seulement, car l’artiste Dorian Teti utilise également le médium de la céramique, pour mettre en scène un univers intime et étrange, celui de sa relation avec sa mère et avec sa mémoire familiale. “Fils de” porte un regard tendre sur Rose, la mère de l’artiste, et sur ce qui reste de leur vie passée, de leur ancien logement, de leurs souvenirs communs. Les images, qui utilisent la retouche de manière ludique et inquiétante à la fois, déforment, distendent le corps et les objets, de même que les reproductions en céramique ne sont qu’en apparence des copies conformes d’objets.« Je suis né et j’ai grandi à Vallauris. Pour cette proposition artistique, je suis revenu m’installer dans l’appartement de mon adolescence, laissé par ma mère. M’inspirant du mobilier, d’éléments de décoration, et d’objets retrouvés dans l’appartement, je joue avec l’accumulation et les rapprochements précaires, pauvres. Il est question d’explorer le passé, le reproduire. J’ai utilisé la céramique, médium historiquement lié à Vallauris, qui en a fait sa réputation. Le travail de copie, de reproduction me permet de figer l’espace, qui devient alors décor, engendrant tout à la fois réminiscence et fiction, prétexte à expérimentations et altérations. Il s’agit donc de « faire avec ». Faire avec ce qu’on nous laisse, ce dont on hérite et ce qui hante. Ce projet fait directement suite à un travail que je mène autour de la figure maternelle, « Rose ». Il a été réalisé lors d’une résidence à l’Ecole des Beaux-Arts de Céramique de Vallauris de septembre 2018 à avril 2019. »L’installation viendra habiter les deux salles d’exposition de la Maison des Mémoires durant tout le mois de mai 2022. Eric Sinatora, directeur du GRAPh, avait découvert le travail “Fils de” à l’occasion du festival Polyptique de Marseille en 2021, et avait été charmé par l’univers singulier de Dorian Teti, personnage qui assume sa fragilité et la transforme en force de création. Dorian a également suivi en 2021 la formation professionnelle Photographe Intervenant, portée par le Réseau Diagonal, et dont un module d’une semaine est animé au GRAPh, à Carcassonne. DORIAN TETI | A PROPOS Né en 1983, Dorian vit et travaille entre Paris et Vallauris. Son travail s’articule autour des mises en scène de l’intime, de la mémoire collective et individuelle. La photographie est pour lui un outil d’exploration de son histoire et de son identité. Par l’engagement dans des expériences de vie, et par le biais de mises en scène, d’autoportraits, de réappropriations et d’associations photographiques ou textuelles, il fabrique un univers fait d’objets, de faux semblants, de simulacres et de doubles. La photographie est autant envisagée comme une documentation fictive qu’une documentation authentique prête à se faire manipuler, détourner, par l’usage de la retouche, omniprésente dans son travail. Il s’intéresse à la puissance mensongère de l’image, du faux et de la copie. Il mêle à ce travail photographique un travail plastique en volume (plâtre et céramique) qui se nourrissent l’un l’autre, en travaillant la matérialité de l’image et la surface des volumes dans le réel.Site web : https://dorianteti.com/ INFORMATIONS PRATIQUES Maison des mémoires 53 rue de Verdun | CARCASSONNEDu 04 mai au 04 juin 2022Entrée libre et gratuiteVernissage le vendredi 06 mai à 18h30 – sur inscriptionContact : 04 68 71 65 26 | cmi.graph@gmail.com...
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La Grande Lessive et ombre(s) portée(s)
2022 / Grande Lessive / Lien social
La Grande Lessive présente sa nouvelle édition à Carcassonne ! Comme chaque année, La Grande Lessive® proposera à chacun d’exposer une création personnelle, quelle qu’en soit la forme : un dessin, une photographie, un poème, un collage… format A4 dans une pochette transparente. Les créations seront accrochées à l’aide de pinces en bois sur des cordes à linge tendues à travers les rues de Carcassonne. Cet événement a lieu le même jour dans plus de 121 pays à travers le monde. La Grande Lessive® propose de développer le lien social à travers un événement artistique qui a pour thème cette année “Ombre(s) portée(s)”. L’édition 2022, se déroulera le jeudi 24 mars de 9h à 18h dans les rues du centre-ville, la Bastide Saint Louis. Ateliers Atelier de fabrication de papier marbré « La technique de la marbrure consiste à faire flotter des couleurs à la surface d’un liquide, de les organiser à l’aide de peignes ou d’une pointe afin de créer un motif. L’impression se fait ensuite par transfert direct sur une feuille de papier délicatement posée sur la surface liquide. » (https://www.papiermarbre.fr/atelier)Animé par l’association L’Atelier du livre (les Pep11)Lieu : la Maison Lamourelle, 20 Avenue Pierre SemardDurée : 60 minutes © l'Atelier du Livre Atelier de lecture d’albums jeunesseCet atelier est animé par les bénévoles Lire et Faire Lire de la Ligue de l’enseignement de l’Aude qui partagent leur plaisir de la lecture en faisant découvrir des albums de littérature jeunesse.Lieu : la Maison des Mémoires, 56 Rue de VerdunDurée : 30 minutes © Ligue de l'enseignement Atelier de contes en occitanEn occitan e francés, istorietas ditas per Alan Roch (Institut d’Estudis Occitans-Aude).En occitan et français, des contes dits par Alan Roch (Institut d’Estudis Occitans-Aude).Lieu : Chapelle des Dominicaines, 17 Rue de VerdunDurée : 30 minutesL’ombra emportadaDe qué se passa de matin ? Mon ombra a desaparegut ! E de mai, i a pas pus d’ombras ? Ont son passadas ? Qual se las emportèt e ont ?Debuta d’una istòria originala, acompanhada d’autres racontes corts d’ombra e de solelh. L’ombre emportéeQue se passe-t-il ce matin ? Mon ombre a disparu ! D’ailleurs, toutes les ombres ont disparu.Qui les a emportées et où ?Début d’une histoire originale, accompagnée d’autres brefs récits d’ombre et de soleil. © Alan Roch Inscriptions Inscription générale à la Grande Lessive Chaque groupe ou individu souhaitant participer à l’édition du jeudi 24 mars 2022 doit remplir et renvoyer le formulaire d’inscription du GRAPh (à retrouver ci-dessous), à retourner par email à cmigraph@gmail.com avant le 16 mars 2022.Nous vous demandons également, de vous inscrire sur le site de la Grande Lessive : https://www.lagrandelessive.net/participer/Cela permettra de faire apparaître Carcassonne et votre établissement sur la carte internationale de La Grande Lessive. Vous rejoindrez ainsi les participants qui sont déjà plus de 12 000 000 à travers 121 pays ! Vous recevrez également des informations en temps réel par la Grande Lessive, ainsi que des invitations à des visioconférences inédites.Inscription aux ateliersVotre inscription à La Grande Lessive vous permettra ensuite de vous inscrire pour les différents ateliers proposés durant cette journée.Pour cela, nous vous demandons de bien vouloir contacter le GRAPh directement par téléphone au 04.68.71.65.26 afin de nous indiquer le nom de votre établissement, le nombre de participants, ainsi que les créneaux auxquels vous souhaiterez assister aux différents ateliers. Ombre(s) Portée(s) Késako ? Quelques pistes de compréhension du thème de cette Grande Lessive 2022… Nous allons commencer par donner une définition simple de ce qu’est une ombre portée. Il s’agit d’une ombre, projetée par un objet, une personne, une chose, sur un plan (mur, sol, objet…) du fait de la présence d’une source lumineuse naturelle (soleil, lune) ou artificielle (lampe, flamme). L’ombre portée est une ombre plate et immatérielle qui accompagne l’élément réel en s’allongeant dans la direction opposée à la source de lumière.De tout temps dans l’histoire de l’art les ombres portées ont été sources d’inspiration artistique. Ces ombres permettent de confronter l’image de la réalité et de jouer du dédoublement, de l’apparition ou de la disparition. Elle permet parfois aux artistes de présenter leur silhouette comme une suggestion d’autoportrait en renvoyant à un référent hors-champ. © Vivian Maier © Gorgio De Chirico Les ombres portées permettent de faire apparaître ou, au contraire, de dissimuler des éléments, permettant ainsi de jouer avec les perspectives et l’objet de référence afin de faire apparaître une ombre détachée du réel. © Tim Noble & Sue Webster Mais la notion d’ombre portée peut aussi être abordée d’une autre manière en réfléchissant à la perspective d’une « pièce manquante » ou de « trace » laissée par cette ombre. Cela peut être obtenu en utilisant notamment des procédés alternatifs comme le photogramme ou le cyanotype. © William Henry Fox Talbot En prenant en compte ces utilisations de l’ombre portée dans l’histoire de l’art, vous pouvez désormais vous en inspirez pour créer vous-même votre œuvre. Pour cela, il s’agira d’ouvrir l’œil afin de repérer les ombres qui nous entourent, ou d’en créer artificiellement.Il sera alors possible de les photographier, les décalquer, les peindre, les créer sous forme de collage, ou de découpages, de les créer sous forme de mots ou de poèmes… Toutes les formes et interprétations sont alors bonnes à prendre. Comme vous l’avez vu, il ne faut pas hésiter à aller au-delà de la signification première du mot « ombre ». Renseignement & inscriptionMail : cmigraph@gmail.com – Tel : 04.68.71.65.26https://www.lagrandelessive.net/la-grande-lessive/ Fiche d'inscription à télécharger ici Communiqué de presse à télécharger ici...
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-Edgar Degas.
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