« De Lascaux au street art, les peintures murales »

En 2011, le Graph a mené une réflexion sur l’évolution des peintures murales à travers l’Histoire de l’art. Ce propos étant soutenu par un travail de création et de monstration autour de la peinture murale contemporaine et urbaine.

Plusieurs artistes dont Miss tic, Der où des collectifs d’artistes connus pour la pertinence de leurs créations ont été invités lors de résidences à investir le parc du château de Malves.
Dans ce cadre et pour clore cette manifestation, le Graph a organisé le samedi 21 janvier 2012 un colloque intitulé « De Lascaux au street art, les peintures murales».
Des universitaires, historiens de l’art, artistes, urbanistes ont été invités à participer à cette journée.
Après l’introduction de Michel Aliaga – Architecte urbaniste au CAUE de l’Aude et sa conférence : « Fresques, graffitis, trompes l’oeil et tags, une relation à l’architecture de type : « je t’aime moi non plus », une visite des peintures murales dans les combles du château de Malves a été proposée aux participants du colloque. Cette visite conduite et commentée par Martine Devin, conseillère municipale de Malves, fut un grand moment pour tous. Le public a eu la possibilité de découvrir les peintures récemment rénovées.
Dès le tout début de l’après-midi, “Monsieur Cana “– Graffeur de renommée internationale a réalisé une performance/ graffiti, sur une partie du mur dans le parc du château.
Le public là aussi, a été très attentif et subjugué par cette réalisation en direct.
A la suite de cette performance, Philippe Lefèvre directeur de la Galerie Montana de Montpellier, nous a parlé du passage du « graffiti (illégal – gratuit – éphémère) au Street art
(légal – marchand – support viable).
“Monsieur Cana” a ensuite animé un débat sur le rôle politique du graff : « Le graff engagé ».
En fin d’après-midi, Denys Clabaut, coordonnateur de l’association « Les amis du cinoch’» a présenté le film « Faites le mur » réalisé par Banksy.
Près de 70 personnes ont suivi avec intérêt l’ensemble de cette journée dont France 3 Sud s’est fait l’écho.