« Initiation à l’Art Contemporain » ou « Comment aborder l’Art Contemporain »

 

Lundi de 18h30 à 20h : 

Le Graph a proposé, au travers d’un cycle de six séances, de janvier à juin 2013, de découvrir « Comment aborder l’Art Contemporain ? »
Ce sont une quinzaine de personnes qui se sont intéressées à cette nouvelle « initiation» proposée par Nicolas Tailliez, professeur d’histoire de l’art, afin d’acquérir quelques clés pour une meilleure compréhension des formes d’art actuelles.
Nous avons tenté de nous défaire de nos préjugés, et surtout comprendre que ce n’est pas la technique qui fait l’oeuvre, que l’histoire a changé.
Nous avons débuté l’étude de cette problématique par l’arrivée des oeuvres de Brancusi dans le port de New-York où un juge fédéral a du statuer sur la question : qu’est-ce qu’une oeuvre d’art ?
Evidemment, il a fallu définir qu’est-ce que l’art moderne, qu’est-ce que les avant-gardes, où commence l’art contemporain ?
Ensuite, nous avons cherché à savoir si l’art est mort, si le concept l’a tué, au travers de la performance de John Lathan et des ready made de Marcel Duchamp.
Nous avons vu ensuite que des mouvements comme la Trans-avant-garde italienne, le néo-expressionnisme allemand et support/surface pour la France s’éloignent de cet art trop conceptuel et prônent un « retour » à la figuration, ouvrant définitivement le chemin qui nous mène à l’art contemporain avec des mouvements comme l’arte povera, le fluxus, l’art minimal et le gutaï pour le Japon.
Nous nous sommes attachés aussi à découvrir le travail photographique de Spencer Tunick qui se définit lui-même comme un « créateur d’installations ». Cette empreinte Dada et surréaliste nous a menée à revenir sur la naissance de l’expressionnisme
abstrait américain avec des artistes tels que Masson, De Kooning, Gorki, Kline et Pollock
et nous avons donc pu aborder, « le geste en peinture ».
C’est au tour du Pop’art d’être étudié avec bien sûr Andy Warhol, Rauschenberg, Lichtenstien et Oldenburg. Dans la continuité, nous avons travaillé sur l’oeuvre de Jean Michel Basquiat et le bad painting ainsi que celle de Keith Haring pour la figuration libre.
La dernière séance de notre cycle de conférences fut consacrée au Land art et au corps dans l’art contemporain. Nous avons admiré Smithson, Christo, Jim Denevan, Michel Davo, Van der Merwe, james Turell, Walter de Maria, Michael Heizer et bien sûr Goldsworthy en ce qui concerne le Land art.
Pour ce qui est du rapport entre le corps et l’art contemporain, nous avons vu le travail de Michel Journiac, Keith Haring, Klaus Rinke, Kiki Smith, Urs Lüthi, Orlan, Sterlac, Hermann Nit.