ILE DE DANSE 2012

La collaboration entre le GRAPh et ILE DE DANSE s’est encore enrichie pendant ces derniers douze mois.
La création de DEVA a inauguré l’année en faste. Ce monologue, joué par Mehdi Mojahid, enrichi de danse en duo avec Aleki Lauouvea, sur le thème de Jacob et l’Ange s’est déroulé sur un fond somptueux d’images de danse tournées en pleine nature par Thomas Correa, Eric Sinatora et Wes Howard et montées par Emmanuel Briand
Frédéric Boche a accompagné en direct avec son alto la danse sur des suites de Bach. Cette oeuvre a été jouée deux fois dans la Halle aux Grains de Castelnaudary.
En juin, l’atelier vidéo-danse du lycée Jean Durand a partagé avec le public son travail dans le cloître de Saint Papoul. Les images vidéo cette fois-ci ont été projetées à même la pierre des murs
du fond du cloître. Deux autres pièces créées pour ce même cloître, Flowers et Forest Song, ont pu bénéficier de ce même environnement numérique.Ces installations «patrimoniales» ont été assurées par l’équipe du GRAPh et en particulier par Hubert et Sylvie Jaquot-Dion. La troisième Nuit de la Cybèle, devenue désormais une tradition à Castelnaudary, a connu quelques petits soucis techniques sans pour autant perturber la magie de cette fête de vidéodanse.
PARFUM, une «exposition de vidéo-danse» a porté une conclusion remarquable à cette année de performances. Eric Sinatora a filmé le solo de Mehdi Mojahid pendant qu’une vision zénithale de la même danse était transmise sur une série de téléviseurs entourant l’espace.
Ainsi avons-nous pu explorer trois types de vidéo-danses : action “live” sur fond de vidéo, action “live” entourée de vidéo intégrée dans l’environnement et action “live” éclatée sur des téléviseurs dans une même installation conceptuelle. ILE DE DANSE a participé à l’animation de deux stages avec le GRAPh : un stage avec des adolescents en février à Carcassonne et un stage magistral avec Tina Merandon, photographe et les étudiants en classe préparatoire d’art plastique au conservatoire de Carcassonne début novembre. Il est difficile de faire un bilan car cette collaboration est en perpétuelle évolution. Une chose est certaine, la vidéo-danse désormais est repérée par les publics ici et ne demande qu’à être explorée avec des moyens ad hoc.