« L’IMAGE POUR SOUTENIR, ACCOMPAGNER ET TRANSMETTRE » ____________________________________ Expositions, Créations, Résidences, GRAPh-CMi

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PROGRAMMATION 2023 FESTIVAL FICTIONS DOCUMENTAIRES

FICTIONS DOCUMENTAIRES 2023 FESTIVAL DE LA PHOTOGRAPHIE SOCIALE
Nos dernières actualités
Grande Lessive / Non classéJeudi 21 mars 2024 La Grande Lessive approche! Le 21 mars, le GRAPh-CMI vous invite à venir accrocher vos réalisations A4 sur le thème de “Faire des bulles” sur des cordes à linge. Celles-ci seront présentes dans deux lieux du centre-ville de Carcassonne: la Chapelle des Dominicaines (9h-17h) et au square Gambetta (9h-17h). Attention! L’événement est annulé Place Carnot. Cet événement international est accessible à tous!Un seul objectif: créer une installation artistique géante! LA GRANDE LESSIVE-Dossier-explicatifTélécharger Plus d’informations sur notre page Instagram. [...] Lire la suite…
2023 / Non classéDu 01 mars au 26 avril 2024 Le GRAPh-CMI présente la première édition de la Primavera de l’Image. Ce printemps de l’image se veut être un coup de projecteur sur la création photographique initiée par le GRAPh au sein de ses différents ateliers: initiation, création et recherche mais également, de montrer le travail de ses membres. Cette Primavera de l’Image, précède l’ouverture de la programmation 2024 des expositions et des résidences organisées par le GRAPh sur l’ensemble du territoire audois et au delà.   Retrouvez l’ensemble de la programmation de la Primavera de l’Image ci-dessous et sur notre page Instagram. Primavera de l’Image 2024- Programmation  Télécharger [...] Lire la suite…
2023 / festival 2023Dans le cadre de la 7e édition du festival Fictions documentaires, le GRAPh est heureux de vous inviter au vernissage de l’exposition photographique “Je n’habitais pas mon visage” de Mathieu Farcy. Rendez-vous à la Maison de ma région – Carcassonne le samedi 18/11 à 11h30. > Exposition visible du 18/11 au 15/12 2023 (8h30-12h et 13h30-17h) > Maison de ma région- 5 Rue Aimé Ramond, 11000 Carcassonne 04 67 22 91 11 [...] Lire la suite…
festival 2023 / Non classé / Page FestivalLe GRAPh a le plaisir de vous inviter au vernissage de la 7e édition du festival Fictions Documentaires!Rendez-vous le vendredi 17 novembre à 19h30, à la Maison des mémoires, au 53 rue de Verdun 11000 Carcassonne. Il sera précédé d’une performance théâtrale mise en scène par la compagnie Zé Régalia Théâtre, inspirée par les photos de SMITH. Rendez-vous à la Chapelle des Dominicaines, 17 rue de Verdun à 19h. Affiche du festival Fictions Documentaires 2023 (c) SMITH [...] Lire la suite…
2023 / festival 2023Le GRAPh a le plaisir de vous inviter au vernissage de la 7e édition du festival Fictions Documentaires!Rendez-vous le vendredi 17 novembre à 19h30, à la Maison des mémoires, au 53 rue de Verdun 11000 Carcassonne.Il sera précédé d’une performance théâtrale mise en scène par la compagnie Zé Régalia Théâtre, inspirée par les photos de SMITH. Rendez-vous à la Chapelle des Dominicaines, 17 rue de Verdun à 19h. « Il faut beaucoup d’artifice pour faire passer une parcelle de vérité. » Robert Antelme, L’espèce humaine Pour cette septième édition du festival Fictions Documentaires, réduite pour des raisons économiques à quatre expositions différentes, deux champs de recherche sont explorés: celui du care, (du soin) avec Je n’habitais pas mon visage de Mathieu Farcy en dialogue avec des personnes victimes d’un cancer du visage et d’une reconstruction faciale ainsi que l’ensemble des images produites en thermographie par SMITH pour répondre à la commande d’Act Up dans leur lutte contre le sida. Une seconde direction d’étude montre les persistances du passé dans nos sociétés. Trois artistes, chacun représentatif d’une génération, explorent leurs mythologies personnelles en lien à l’Algérie où se trouvent leurs racines. Louise Narbo, Stéphane Léage et Dominique Mérigard explorent ces douloureux Legs d’Algérie. Cyril Abad et Eugénie Baccot dans une longue résidence en Estonie récupèrent la légende ancienne d’une créature incertaine menaçant la vie des populations pour actualiser les craintes des nouvelles technologies qui sont produites intensément dans ce pays, d’où La métaphore du Kratt. Christian Gattinoni, conseiller artistique du festival Visionner le dossier de presse     PRÉSENTATION DE NOS EXPOSITIONS SMITH /// SAVOIR C’EST POUVOIR En amont du mois des Fiertés, Act Up-Paris a lancé une campagne de prévention sur la santé sexuelle à destination du grand public et de la communauté LGBTQI+. Son objectif repose sur de multiples constats. Ces 15 dernières années, se sont accumulés de nombreux échecs malgré des avancées importantes en matière de prévention. Les photographies de cette campagne ont été réalisées par le photographe SMITH à l’aide d’une caméra thermique. Ce dispositif permet de montrer la nudité des corps sous un angle inattendu, jamais vu et décalé. Chapelle des Dominicaines, 17 Rue de Verdun 11000 Carcassonne. Du mardi au dimanche, 14h>18h et le samedi, 10h>12h et 14h>18h. Exposition visible jusqu’au 10 décembre 2023. BIOGRAPHIE SMITH, né en France en 1985, est un artiste plasticien diplômé de l’École Nationale Supérieur de la Photographie d’Arles. Le parcours de SMITH est constitué d’allers-retours continus entre recherche théorique et pratique artistique sur lesquelles sont concentrés sur l’exploration d’une notion directrice: l’identité humaine, à travers ses mues, ses altérations, ses résistances, ses hybridations et ses frontières. SITE WEB     MATHIEU FARCY /// JE N’HABITAIS PAS MON VISAGE “Je n’habitais pas mon visage” m’a dit Samia, lors de l’un de nos entretiens. Son visage comme une maison désertée. Abandonnée. Comme les quatre autres participant.e.s de ce travail, Samia a eu un cancer du visage suivi d’une reconstruction. Un tel parcours prend plusieurs années et marque la peau autant que la psyché. Chacun.e a vécu différemment la disparition d’un visage connu pour s’engager dans un labyrinthe d’incertitudes. Tout ce projet prend d’abord racine dans le désir d’une création commune ainsi que plusieurs interrogations:Comment rendre compte d’un traumatisme si grand que la perte de son propre visage ?Comment créer un espace d’élaboration à partir de ressentis, d’expériences et de rêves ?Comment rendre plus horizontale la création artistique ? Lors des premières rencontres avec des personnes défigurées nous échangions autant sur leur parcours hospitalier que sur leur ressentis vis-à-vis d’eux-mêmes ou d’autrui. Personne n’avait, à priori, d’idée de création définie. Mais tou.te.s ressentaient la nécessité d’élaborer et de créer à partir de leur expérience si particulière. Maison de la Région, 5 rue Aimé Ramond 11000 Carcassonne. Du lundi au vendredi, 8h30>12h et 13h30>17h. Exposition visible jusqu’au 15 décembre 2023. BIOGRAPHIE Basé à Amiens, Mathieu Farcy travaille dans les Hauts-de-France. Educateur spécialisé puis photographe, la question de la disqualification sociale anime toujours son travail. Après l’avoir abordée au travers de deux projets : un reportage avec les ouvriers en réinsertion de l’usine Le Relais dans la Somme et un documentaire vidéo sur les ouvriers de Goodyear à Amiens. Il réalise actuellement un projet au long cours autour du lien entre visage et identité. SITE WEB     LOUISE NARBO /// VOYAGE EN TERRE OUBLIÉE “Voyage en terre oubliée” parle d’un retour en Algérie, ma terre d’origine. Mais d’un retour de forme singulière, celle d’un voyage intérieur, à la recherche d’un oubli, d’un silence. Cet étrange silence qui suit les détonations de la guerre. Le long silence de l’exil. Au début de ce projet, j’ai regroupé mes photographies argentiques des années 1980, de style classique. On peut parler de nostalgie de la terre, d’émotion devant la végétation méditerranéenne et de la chaleur de ses étés. Ce sont des souvenirs exotiques. C’est en 2017, que j’ai pris l’engagement de m’attaquer au refoulement de cette guerre vécue dans l’enfance. Et cette décision émergea peu après un laborieux voyage à Cuba. Les paysages de ce pays me rappelaient probablement d’autres paysages… Le temps était venu d’exhumer cette valise fermée, enlisée dans la vase profonde de mon passé. Maison des Mémoires, 53, rue de Verdun 11000 CARCASSONNE. Du mardi au samedi, 10h>13h et 14h>18h, les dimanches 14h>18h. BIOGRAPHIE Née en Algérie, Louise Narbo s’installe à Paris au lendemain de la guerre d’indépendance. Après des études universitaires, elle s’initie à la photographie argentique monochrome. Autodidacte par la suite, sa formation se fera au gré de ses lectures et de ses rencontres. Sa sensibilité l’a poussée vers l’exploration de la vie intérieure, les ressentis, l’émotion. SITE WEB     STEPHANE LÉAGE /// DU SABLE DANS LES ARCHIVES Stéphane Léage dans son projet “du sable dans les archives” a collecté des photos et des documents de ses proches sur plus de cent ans de présence en Algérie. Ils étaient dispersés et voués à l’oubli. L’auteur, sans dénaturer l’esthétique des images d’époque, leur a donné une nouvelle forme plus contemporaine. Il a aussi recueilli des témoignages de ses proches et réussi à briser les silences de sa famille sur cette longue période. Les récits intimes s’entremêlent à la Grande Histoire. Les événements rebondissent d’une époque à l’autre et beaucoup d’entre eux sont malheureusement toujours d’actualité : rejet de l’autre, antisémitisme, guerre, exil, migration, pauvreté. Maison des Mémoires, 53, rue de Verdun 11000 CARCASSONNE. Du mardi au samedi, 10h>13h et 14h>18h, les dimanches 14h>18h. BIOGRAPHIE Stéphane Léage devient photographe-auteur sur les questions de territoire après avoir mené une pratique autodidacte couvrant ses nombreux voyages en Asie, Afrique et Amérique du Sud. Ses travaux questionnent sur les notions de territoire, d’identité et de mémoire (celle de l’Algérie par exemple). Il a enrichi son expérience de nombreux stages dans les domaines de l’Histoire (Jeu de Paume) et des techniques photographiques (Centre Verdier, ateliers Beaux-arts de la ville de Paris). SITE WEB     DOMINIQUE MÉRIGARD /// LES HORS-CHAMPS DE L’HISTOIRE. Mémoires d’Algérie, 1954-1962 Dans sa série Les hors-champs de l’Histoire, Dominique Mérigard, au travers des archives photographiques de trois de ses proches, jeunes appelés lors de la guerre d’Algérie, revient sur des pans de mémoire oubliés. Leurs images ressemblent à toutes celles réalisées par les conscrits entre 1954 et 1962, destinées à se remémorer, plus tard. Elles ne nous disent rien des événements, elles ne lèvent pas le voile sur ce qui s’est joué. C’est le silence qui a généralement accompagné leur retour d’Algérie. Les photos et objets remis en scène par Dominique Mérigard deviennent matière à réactiver le passé, nous proposant de façon singulière une sorte d’envers du décor de l’Histoire officielle, dont on perçoit encore les échos dans notre société contemporaine. Maison des Mémoires, 53 rue de Verdun 11000 CARCASSONNE. Du mardi au samedi, 10h>13h et 14h>18h, les dimanches 14h>18h. BIOGRAPHIE Né en 1964, Dominique Mérigard vit et travaille à Paris. Il est diplômé de Estienne (école supérieure des arts et industries graphiques). Photographe et graphiste, au travers de ces photographies, Dominique Mérigard interroge les notions de temps, de mémoire, de transmission ou de perte. SITE WEB     CYRIL ABAD & EUGENIE BACCOT /// LA MÉTAPHORE DU KRATT Ce projet photographique à quatre yeux est destiné à mieux comprendre le rapport intime des estoniens à la nature au travers de leurs croyances païennes et leur relation de plus en plus fusionnelle avec les technologies dans un pays entièrement digitalisé. Avec la disparition de l’occupant soviétique, les rituels folkloriques et païens ne se sont jamais aussi bien portés en Estonie. Aujourd’hui 61% des estoniens pensent que le néo-paganisme est la « vraie » religion du pays. C’est donc tout naturellement que le gouvernement décide de faire référence au Kratt (créature magique de la mythologie païenne estonienne née du foin et des objets ménagers abandonnés) pour sensibiliser le grand public à la notion d’intelligence artificielle (IA) et permettre d’engager le débat sur le statut de cette IA. Ce projet vise au travers de différents dispositifs photographiques originaux, à illustrer cette métaphore du Kratt. Archives départementales de l’Aude, 41 Avenue Claude Bernard 11000 CARCASSONNE. Du lundi au vendredi, 9h> 17h   BIOGRAPHIES Cyril Abad et Eugénie Baccot, photographes indépendants, vivent et travaillent en France. Cyril mène un travail documentaire portant un regard singulier et souvent décalé sur la place de l’homme dans la société. Eugénie, dans une approche documentaire sensible et humaine, documente des communautés peu conventionnelles ou alternatives en prise avec des problématiques identitaires. SITE WEB CYRIL ABAD SITE WEB EUGENIE BACCOT [...] Lire la suite…
2023 / Festival / festival 2023Envie de découvrir les coulisses d’un festival de photographie?  Rejoignez l’équipe du GRAPh pour la mise en place et l’organisation du festival de photographie sociale FICTIONS DOCUMENTAIRES qui se déroulera du 17 novembre au 17 décembre 2023 à Carcassonne! Accueil du public, accrochage, médiation, gardiennage d’exposition… Il y en a pour tous les goûts ! Vous serez intégrés à une équipe constituée de bénévoles et de salariés de l’association. Que vous soyez disponible quelques heures ou plusieurs jours, n’hésitez pas à nous contacter. Nous recherchons des bénévoles disponibles entre le 23 octobre et le 20 décembre 2023. Rejoignez-nous sans attendre ! INFOS & CANDIDATURES: Intéressé par cette mission de bénévolat? Merci d’inscrire vos disponibilités via ce formulaire en ligne: https://forms.gle/LZaaLuyG6RqCuafo9 Retrouvez les actualités du festival FICTIONS DOCUMENTAIRES sur nos réseaux sociaux: Facebook Instagram Maison des mémoires 53 rue de Verdun 11000 CARCASSONNE 04 68 71 65 26 cmigraph@gmail.com [...] Lire la suite…
2023 / Ateliers / enseignement artistiqueC’est la rentrée des ateliers de pratiques amateurs proposés par le GRAPh !L’occasion de découvrir de nouvelles techniques, se perfectionner, s’exposer … Les ateliers photographie, arts plastiques et histoire de l’art reprendront au début du mois d’octobre ! Il y en a pour tous les âges et pour tous les goûts ; enfants, adultes, débutants, confirmés, curieux… Tout le monde est le bienvenu ! Une réunion d’information aura lieu le MARDI 19 SEPTEMBRE à 18h30 à la Maison des Mémoires (53 rue de Verdun, Carcassonne). Fiche de renseignement et d’inscription Atelier photographique : https://acrobat.adobe.com/link/review?uri=urn:aaid:scds:US:115eb793-5747-3c1a-b0f9-b203e7732b2 Atelier d’arts plastiques : https://acrobat.adobe.com/link/review?uri=urn:aaid:scds:US:c74cf375-f6b8-3aab-b1b7-7e9034659d3f Atelier et conférence d’histoire de l’art : https://acrobat.adobe.com/link/review?uri=urn:aaid:scds:US:b3643d94-c939-3e3c-869a-44bb2d44e634 notre page HelloAsso : https://www.helloasso.com/associations/graph-cmi #graph #graphcmi #ateliers #artsvisuels #art #photographie #artsplastiques #histoiredelart #culture [...] Lire la suite…
Non classéAPPEL A CANDIDATURE COORDINATEUR.RICE DE STRUCTURE Le GRAPh est une association d’éducation populaire fondée en 1987, et qui pour objet l’organisation d’ac tivités culturelles, artistiques, pédagogiques, de formation, d’insertion sociale, de lutte contre l’exclusion,  de recherche, de création, et de développement des pratiques amateurs – toujours autour de la photo graphie et de l’image en général. Le GRAPh porte depuis six ans le festival Fictions Documentaires, festival  national de la photographie sociale, et accueille chaque année plusieurs résidences d’artistes, expositions  monographiques ou collectives, ateliers d’éducation à l’image… _DESCRIPTION DU POSTE Le poste de coordinateur.rice de structure rejoint, dans les locaux du GRAPh implantés à Carcassonne, une équipe de 4 salariés constituée du  directeur de structure, d’une assistante de gestion administrative, et d’une professeure d’arts plastiques. L’équipe du GRAPh accueille égale ment 2 volontaires en Service Civique par an en moyenne. Sous l’autorité du directeur de structure, le coordinateur / la coordinatrice sera en charge de :  PROJETS CULTURELS  – prépare, planifie, et coordonne les actions de la structure : calendrier, réunions préparatoires, suivi des moyens logistiques et financiers – assure le suivi des échanges avec artistes, partenaires, prestataires, intervenants, régisseurs dans le cadre des actions de la structure – effectue un suivi des actions : fréquentation, résultats qualitatifs, échanges entre collaborateurs… GESTION ADMINISTRATIVE ET FINANCIERE – assure une veille sur les appels à projets de territoire et appels d’offre – assure les recherches et demandes de financement concernant les projets de la structure et son fonctionnement (subventions publiques,  financements privés) : rédige et transmet les dossiers de demande de financement, avec validation préalable du directeur de structure – renseigne les outils de suivi des demandes, attributions et versements de financement annuels – fournit les éléments nécessaires à l’élaboration du plan de financement annuel au directeur et au trésorier de la structure – établit les rapports d’activité (rapports par projet et rapport d’activité annuel global) – rédige et transmet les bilans moraux et financiers des actions, avec l’appui de l’assistante administrative – rédige les contrats, conventions et accords de partenariats (partenaires, prestataires, collectivités, Service Civique, stages en entreprise) – est force de proposition pour l’élaboration et la mise en usage d’outils de gestion administrative globale COMMUNICATION – rédige les communiqués de presse, dossiers de presse et emails d’information à l’attention des médias et partenaires concernant les actions  du GRAPh – met à jour la base de données de l’association : contacts presse, adhérents, participants aux actions, artistes, partenaires, prestataires…  – procède à la rédaction et aux envois d’informations par email concernant les actions du GRAPh – met à jour le site web du GRAPh – centralise et répertorie les images prises lors du déroulement des actions à des fins d’illustration des bilans et d’alimentation du site web,  réseaux sociaux – alimente les réseaux sociaux du GRAPh – réalise certains supports de communication concernant les actions : visuels pour le site web et les réseaux sociaux, affiches, flyers, pro grammes, etc. – assure le suivi de mission de l’attachée de presse, le cas échéant – rassemble la revue de presse des actions de la structure VIE ASSOCIATIVE – met en place une communication à l’attention des adhérents du GRAPh concernant l’activité de la structure et les temps de rencontre : expo sitions, ateliers, bénévolat, événements, temps conviviaux… – participe à la préparation logistique des événements statutaires : assemblées générales, conseils d’administration – assure l’accompagnement des volontaires en mission de Service Civique au sein de la structure – coordonne et gère l’équipe des bénévoles de la structure_CONDITIONS – CDI [2 mois de période d’essai] – Salaire : selon convention collective ECLAT [groupe D] – 35 heures hebdomadaires [disponibilité sur certains weekends et soirées] + déplacements ponctuels + rémunération et/ou récupéra tion des heures supplémentaires _AVANTAGES – Prise en charge de la mutuelle à hauteur de 60% – Environnement de travail décontracté _PROFIL RECHERCHÉ – Expérience précédente sur un poste de coordination ou similaire – Maîtrise des outils bureautiques et notions de mise en page / design graphique  – Connaissance du fonctionnement associatif, des collectivités territoriales, des institutions publiques – Connaissances des dispositifs de financements publics – Maîtrise de l’anglais (oral et écrit) – Permis de conduire – Formation spécifique sur la gestion de projets culturels (serait un atout) – Connaissance et adhésion aux valeurs de l’éducation populaire (serait un atout) – Goût pour la photographie contemporaine et pour l’art en général (serait un atout) _QUALITÉS REQUISES – Autonomie, sens de l’initiative, aisance relationnelle – Ouverture d’esprit, curiosité – Aisance orale et rédactionnelle, capacité de synthèse – Sens de l’organisation, rigueur – Capacité à mener plusieurs projets prioritaires de front COMMENT POSTULER Les candidatures (CV + lettre de motivation, au format PDF) sont à adresser avant le 10 juillet 2023 à Éric  Sinatora, directeur, par email à l’adresse : cmi.graph@gmail.com. Pour toute demande d’information : 04 68 71 65 26 [...] Lire la suite…
WorkshopsLe GRAPh a le plaisir d’accueillir l’artiste Emilie Arfeuil dans le cadre d’un workshop photographique autour du portrait et de l’identité   Ce workshop se tiendra du 26 au 28 juillet 2023au château de Malves-en-Minervois “ C’est notre regard qui enferme souvent les autres dans leurs plus étroites appartenances, et c’est aussi notre regard qui peut les libérer.” – Amin Maalouf En prenant comme point de départ la curiosité parfois maladroite de la première rencontre (« D’où tu viens ? »), cet atelier souhaite enclencher un processus introspectif chez le participant, qui doit rechercher et mettre des mots sur l’histoire de ses origines, sur sa culture, son corps, son essence. C’est ce dosage unique, à la fois précis et indéfinissable qui constitue l’identité, qui sera ici photographié. En mettant en valeur la singularité des identités plurielles, cet atelier vise à sortir des carcans du portrait classique, à aller au-delà d’une identité officielle et des amalgames. À travers une enquête photographique collaborative qui amène à la célébration de l’unicité de chacun, l’atelier invite les participants à porter un regard nouveau sur eux et ceux qui les entourent.  EMILIE ARFEUIL | A PROPOS Le travail d’Emilie Arfeuil interroge principalement les questions d’identité et ses transformations, au travers de l’Histoire individuelle ou collective, de l’appartenance et de la représentation, de l’hybridation et de l’autodétermination. Ses projets puisent dans le réel et la rencontre intime, à travers un processus immersif et sans filtre qui transforme à la fois le projet, ses protagonistes et l’artiste elle-même. Ses œuvres se présentent principalement sous forme de photographies, mais également d’installations multimédias et sonores ou d’objets, dans des expositions immersives. Elle vit et travaille à Montpellier.  https://www.emiliearfeuil.com/  INSCRIPTIONS : CLIQUER ICITARIF : Le tarif de l’inscription à ce workshop s’élève à 500 € TTC par personne pour les trois jours de stage (400€ pour les membres adhérents du GRAPh). Possibilité de paiement en 4 fois.PARTICIPANTS : De 6 à 10 personnes, âgées de plus de 18 ans et autonome en prise de vue.MOYENS TECHNIQUES : Être muni d’un appareil photo et ordinateur avec logiciel de retouche ; apporter des objets/costumes/archives ou références sur ses origines, sa famille, son identité.HORAIRES : du mercredi 26 au vendredi 28 juillet inclus, 9-12h et 14-17hLOCALISATION : Château de Malves-en-Minervois, 11600 MALVES EN MINERVOISL’hébergement et le repas sont à la charge des participants. Possibilité de se loger et de se restaurer sur place et aux alentours de Malves-en-Minervois. Pour tout renseignement, contacter le GRAPh. [...] Lire la suite…
Stage jeunesseDu 10 au 28 juillet, les ados sont invités à prendre part à une semaine de stage mêlant découverte du patrimoine de notre ville et pratique de l’art contemporain. Cette année, le programme allie photographie et arts plastiques autour du patrimoine pictural présent dans le château de Malves-en-Minervois et dans l’hôtel particulier de la Maison des Mémoires de Carcassonne. Durant le stage, les jeunes participants seront accompagnés par une photographe professionnelle, et un artiste plasticien pour créer des scènes contemporaines qui feront écho aux plafonds peints. Les travaux pourront prendre différentes formes plastiques (peinture, collage), et photographique (tableaux mis en scène, qui reprendront les codes de la peinture Renaissance). Ils auront aussi la chance de visiter le château comtal de la citée en compagnie d’une salariée des Monuments Nationaux). Le stage est au tarif de 15€ par jeune et par semaine ; les abonnés d’acticity détenteurs de la carte jeune pourront bénéficier d’un tarif spécial à 1€. Tous les repas et les transports seront pris en charge par le GRAPh.  Pour plus d’informations sur les modalités de ce stage et sur l’inscription, veuillez trouver en pièce jointe le document d’inscription. Tarif réduit avec la carte Acticity ! CLIQUER ICI pour télécharger la fiche d'inscription - à retourner par email ou par voie postale Cliquez ici pour effectuer le règlement sur notre plateforme en ligne INFORMATIONS PRATIQUES TARIF : 15 euros ( avec le pass acti city 1 euro) du Lundi 10 au 28 juillet 2023 à l’Ecole Elementaire Jean Jaurès | 16 bd Jean Jaurès | 11000 CARCASSONNE CONTACT : cmigraph@gmail.com ⌉ 04 68 71 65 26   [...] Lire la suite…
Stage jeunesseDu 10 juillet au 28 juillet, tous les lundis, mardis et mercredis du mois de juillet, le GRAPh vous propose de suivre trois journées d’initiation à la photo et la vidéo pour les jeunes de 12 et 17 ans ! En compagnie d’un artiste vidéaste professionnel, vous explorerez les outils de l’image (caméra, appareil photo, prise de son,…) et travaillerez ensemble à l’écriture d’un scénario, la réalisation d’un storyboard, le montage,… pour créer de toutes pièces une petite oeuvre multimédia au format court ! Pour plus d’informations sur les modalités de ce stage et sur l’inscription, veuillez trouver en pièce jointe le document d’inscription.  CLIQUER ICI pour télécharger la fiche d'inscription - à retourner par email ou par voie postale INFORMATIONS PRATIQUES TARIF : Gratuit du Lundi 10 au 28 juillet 2023 à l’école Elementaire de Jean Jaurès,16 bd Jean Jaurès, Carcassonne 11000 CONTACT : cmigraph@gmail.com ⌉ 04 68 71 65 26 [...] Lire la suite…
ExpositionCarolle Benitah, présente un ensemble de photographie retraçant les liens familiaux à travers le temps “Dans l’exposition « Un amour de Famille » que je présente à L’Essar(t)s à Bram, il est question d’histoires de famille et plus particulièrement de la relation mère-enfant.J’ai mêlé différentes séries réalisées durant ces vingt dernières années afin de parler de la relation mère-enfant. À des photos de moi enfant avec ma mère, photos que je transforme à l’aide de la broderie dans la série « Photos Souvenirs », je confronte des images avec mon enfant où je suis la figure maternelle. Mes travaux d’aiguilles qui rappellent les conflits, le drame, la douleur, convoquent la matière noire de l’histoire familiale, absente justement de ces photographies-là.Dans la série « Just the two of us » qui est un travail sur le temps, j’enregistre deux fois par an, à l’occasion de nos anniversaires respectifs, un portrait de famille de mon fils et moi-même, côté à côte, qui rend compte du temps qui passe et de notre relation mère-fils.La série « Fantômes » représente des vêtements d’enfants que nous avons porté mon fils et moi-même et que j’accroche face à face afin de mettre la mère et l’enfant sur le même plan dans la courbe du temps. Les vêtements sont comme des mues de ce qui reste et qui n’existe plus.Je parle également de la figure de l’enfance en présentant aussi bien des images anonymes que je collectionne dans la série « Jamais je ne t’oublierai » que des images de mon enfant que j’ai beaucoup photographié durant ses douze ans dans « Twelve » avec un film polaroid entrain de disparaitre. J’essaie de capturer ce passage de l’enfance à l’adolescence, lafragilité de cette période délicate et brève.”Carolle Bénitah CAROLLE BENITAH | A PROPOS Carolle Benitah a commencé à pratiquer la photographie au début des années 2000 suite à des remises en cause personnelles très fortes. La dimension fragile de la vie s’est imposée à elle et la photographie a fonctionné comme une béquille existentielle. Face à une réalité difficile à appréhender- comme la maladie dans la série « Autoportrait au rideau rouge » (2002), ou encore dans la série « Un parterre de roses » (2001-2008), la photographie a agi comme un nouvel organe de sens.D’emblée, elle place sa pratique dans le champ de l’intime. Aujourd’hui, son travail débouche sur des sujets plus ouverts comme la famille, le désir, la perte, le deuil et l’enfermement et touchent à l’universel.Site web : https://www.carolle-benitah.com/ INFORMATIONS PRATIQUES Les ESSARTS – Avenue George Clémenceau, parc des Essars | BRAM 11150Du 24 juin au 17 septembre 2023Du mardi au samedi de 10h à 13h et de 14h à 18h.Tarifs :adultes : 4€enfants de 6 à 15 ans : 1€ groupes (+ de 10 personnes), étudiants, séniors, demandeurs d’emploi : 2€ :gratuit pour les bramaisVernissage le vendredi 23 juin à 18h.Contact : 04 68 71 65 26 | cmi.graph@gmail.com [...] Lire la suite…
ExpositionMarie Mons présente un face à face entre Aurore Colbert, Fictions Documentaires réalisée en Islande et Un sourire de case-pilote un travail sur l’identité et la mémoire. Aurore ColbertMarie Mons a passé trois mois d’hiver dans un petit village des fjords de l’est de Islande où elle est devenue Aurore Colbert. Parlant de l’hiver et ses nuits polaires, du rythme qu’il induit au travers d’un grand rituel chamanique, elle incarne son personnage en laissant toujours la part belle à la surprise. À la manière d’un monodrame, les habitants de Seyðisfjörður sont devenus les acteurs de ce théâtre d’expérimentation, traduisant ainsi ses projections mentales, inventées ou réelles.Un sourire de case-pilote Comme un retour à la source de l’identité, ce travail prend racine en Martinique, l’île natale de mon défunt grand-père. Personnage à l’histoire personnelle et familiale complexe, que j’ai rarement eu l’occasion de rencontrer. Cette quête intervient au moment où je fais l’expérience de la maternité. En partant d’une histoire individuelle, celle de ma famille, j’ai rencontré la culture créole. Son identité a été marquée par les fondements traumatiques de la société coloniale, mais aussi réunie par le métissage, revendiqué aux Antilles comme identité culturelle.Majoritairement composé d’images encrées dans la réalité du temps présent, ce travail est complété par des photos et documents d’archives apportant des preuves tangibles dans cette quête de vérité. La combinaison de ces procédés permettent de mettre en lumière l’ambiguïté de la notion de vérité, par nature changeante et impossible à définir de manière absolue, comme la persistance d’un mystère. MARIE MONS | A PROPOS Marie Mons est une artiste pratiquant les arts visuels avec comme médium principal la photographie. Née en 1984, elle vit et travaille à Paris. À la croisée des chemins, paysages géographiques et contrées personnelles viennent raisonner dans l’ensemble de son travail pluridisciplinaire. De l’exil insulaire de l’Islande à la Martinique, Marie Mons nous amène à interroger nos identités. Cristallisant des notions de repli sur soi, d’enfermement, mais aussi d’évasion, elle nous invite avec Aurore Colbert et Un sourire de Case-Pilote à la découverte de ces îles entre introspection et exploration du monde. En poursuivant ses résidences en France et à l’étranger, Marie Mons explore par tous les moyens qui s’offrent à elle son univers intérieur mais aussi le monde qui l’entoure et invente un langage onirique pour nous le raconter. Lauréate de la résidence Création en Cours 2020-2021 des Ateliers Médicis, elle a développé en Martinique, en parallèle de son travail d’auteur, un projet d’échange et de transmission avec des scolaires autour de portraits photographiques afin de donner la parole aux jeunes créoles sur leur identité propre. Son travail est régulièrement exposé dans des galeries, centres d’art et festivals en France et à l’étranger.Site web : https://mariemons.fr· INFORMATIONS PRATIQUES Maison des mémoires 1er étage –  53 rue de Verdun | CARCASSONNEDu 05 mai au 17 juin 2023Du mardi au samedi de 10h à 13h et de 14h à 18h.Entrée libre et gratuiteVernissage le vendredi 05 mai à 18h.Contact : 04 68 71 65 26 | cmi.graph@gmail.com   [...] Lire la suite…
Stage jeunesseNous avons le plaisir d’annoncer qu’un stage d’arts plastiques est organisé par le GRAPh CMI durant les prochaines vacances. Du mardi 02 mai au vendredi 05 mai 2023, tous les après-midis, les jeunes âgés de 10 à 15 ans sont invités à venir créer leur bande-dessinée, depuis l’invention de leurs personnages jusqu’à la mise en page d’un scénario ! AU PROGRAMME : – aborder les bases du volume, à l’aide du modelage– créer ses personnages et apprendre à les dessiner en mouvement– imaginer un scénario et apprendre à le mettre en page selon les techniques de la bande dessinée– réaliser une BD de A à Z ! Le stage sera animé par Christophe Eppe, plasticien, au château de Malves-en-Minervois, du lundi au jeudi de 13h30 à 17h30.Le tarif est fixé à 100€ par participant (possibilité de régler l’inscription par chèque, par voie postale, sur notre plateforme ou en main propre dans les bureaux du GRAPh).Le nombre de places est limité à 10 personnes, et le stage ne pourra se tenir que si le nombre d’inscrits dépasse les huit participants.   CLIQUER ICI pour télécharger la fiche d'inscription - à retourner par email ou par voie postale Cliquez ici pour effectuer le règlement sur notre plateforme en ligne MODALITÉS PRATIQUESTarif = 100 € par participant  / Possibilité de régler par chèque ou en espècesdu MARDI 02/05 au VENDREDI 05/05, de 13h30 à 17h30au Château de Malves en Minervois (avenue du Château, 11600 MALVES EN MINERVOIS)CONTACT : cmi.graph@gmail.com / 04 68 71 65 26 [...] Lire la suite…
Festivaltélécharger le dossier complet [...] Lire la suite…
Page Festival« Il faut beaucoup d’artifice pour faire passer une parcelle de vérité. »Robert Antelme, L’espèce humaine La programmation de cette année 2022 est majoritairement féminine, elle couvre de nombreux champs idéologiques événementiels qui traversent nos sociétés. Les post-productions mises en œuvre débordent la seule photographie pour passer de la carte postale des ruines de guerre revisitées à l’installation plasticienne Wonder Beirut jusqu’au cinéma 35 mm avec le couple d’artistes libanais Joanna Hadjithomas et Khalil Joreige. Ce corpus rénove l’image des guerres récentes qui ont touché le Liban. Les inquiétudes écologiques de la jeune génération sont scénarisées par l’artiste estonienne Annika Haas avec The Greenhouse Effect. Tiphaine Populu de La Forge accentue cette éco-anxiété sur l’avenir de notre planète avec Solastalgia mêlant des ruines domestiques et et des vues de l’Agence Spatiale Européenne. Les mythologies personnelles sont mises en fiction par l’artiste d’origine marocaine Ymane Fhakir qui utilise la vidéo en complément de la photo pour montrer l’espace intime au féminin où elle tente de préserver l’héritage dans La part du lion. Stéphanie Nelson donne de la jeunesse sénégalaise une image performative dans Personne n’éclaire la nuit, des diptyques d’un gris sombre y opposent l’individu et le groupe. Marianne & Katarzyna Wasowska, deux cousines polonaises, présentent des constellations d’images En attendant la neige qui mêlent des documents historiques, anthropologiques, cartes, images d’archives personnelles et leurs propres prises de vue pour témoigner de l’aventure coloniale méconnue qui a vu la migration polonaise au Brésil et en Argentine.Cette diversité de propositions et de mises en œuvres révèle encore une fois combien les fictions documentaires voient des artistes de différentes origines et de différentes générations s’attacher à traduire des préoccupations contemporaines inscrites dans des communautés ou partagées de façon plus universelle.Christian Gattinoni, conseiller artistique VISIONNER LE DOSSIER DE PRESSE JOANA HADJITHOMAS, KHALIL JOREIGE /// KHIAM, WONDER BEIRUTJoana Hadjithomas et Khalil Joreige ont une longue histoire de collaboration, que le GRAPh a l’honneur de mettre en lumière à l’occasion d’une exposition protéiforme pour la sixième édition du festival Fictions Documentaires. Avec la présentation de Objects of Khiam, la présentation de cartes postales représentant un Beirut fragmenté mises à la disposition des visiteurs (Wonder Beirut) et la projection du film Khiam, l’oeuvre de Khalil et Joana ouvrira le champ des perceptions et des possibles pour le public. Un parcours à la fois artistique, photographique, cinématographique, participatif, qui invite le spectateur à vivre une expérience hors du commun entre fiction et réalité.GALERIE ACTI CITY, 82 rue de Verdun / du mardi au dimanche, 10h > 12h et 14h > 18h BIOGRAPHIE :Cinéastes et artistes, Joana Hadjithomas et Khalil Joreige interrogent la fabrication des images et des représentations, la construction des imaginaires et l’écriture de l’histoire. Leurs œuvres créent des liens thématiques et formels entre la photographie, la vidéo, la performance, l’installation, la sculpture et le cinéma, qu’il s’agisse de films documentaires ou de fiction. Ils ont été récompensés dans les plus grands festivals internationaux de cinéma au cours des années et ont reçu le prestigieux prix Marcel Duchamp en 2017 pour leur projet artistique Unconformities. Leurs recherches à long terme sont basées sur des documents personnels ou politiques, les traces de l’invisible et de l’absent, les histoires gardées secrètes et les souterrains archéologiques des villes. Hadjithomas et Joreige sont tous deux nés à Beyrouth, au Liban, en 1969 et vivent et travaillent actuellement entre Beyrouth et Paris.SITE WEB : http://hadjithomasjoreige.com STÉPHANIE NELSON /// PERSONNE N’ÉCLAIRE LA NUITQuatre semaines de vives discussions animent la rencontre de Stéphanie Nelson avec la jeunesse de Kédougou, l’avenir du pays. Les témoignages enchaînent rêves et désillusions : le sentiment de vivre sur un territoire isolé, voire oublié ; le choix de respecter ou de s’émanciper de la religion et des traditions ; l’espoir de suivre des études et de s’ouvrir au monde ; le constat de la précarité des habitants, alors que des sociétés multinationales exploitent les richesses aurifères des sous-sols ; la résignation à émigrer, conscient de l’improbable retour. En réaction à l’expérience vécue à Kédougou, Stéphanie Nelson abandonne ses premières intentions artistiques. Délaissant les denses couleurs des scènes photographiées, elle nuance d’un gris de plomb profond les portraits des modèles mués en personnages fantomatiques. Les paysages perdent leurs teintes d’ocre rouge et projettent des couleurs irréelles et sourdes. L’absence de descriptions – chaque photographie demeure « sans titre » – parachève d’exprimer le doute ressenti par l’artiste : chargés de nos représentations, sommes-nous dans l’incapacité et dans le refus de voir l’autre ?ARCHIVES DÉPARTEMENTALES DE L’AUDE / du lundi au vendredi, 9h > 17h BIOGRAPHIE :Stéphanie Nelson est née en 1966 à Dijon. Elle vit à Grenoble où elle a travaillé pendant vingt ans pour le spectacle vivant. En 2008, elle décide de se consacrer à la photographie et se forme à l’Atelier Magenta à Villeurbanne, auprès de Dominique Sudre. Ses premières séries fouilleront le caractère mnésique du médium, notamment avec « Anders, le chemin du Nord » en 2014. Rite initiatique sur les terres norvégiennes de ses aïeux, elle amorçe la construction de son écriture photographique. Aujourd’hui son travail documentaire explore, comme une allégorie de l’expérience humaine, la relation entre apparence et identité, illusion et croyance, théâtre et réalité.SITE WEB : https://stephanienelson.fr/ YMANE FAKHIR /// THE LION'S SHARE Le projet d’Ymane Fakhir The lion’s share combine sculptures, vidéo, photographie et texte pour raconter l’histoire d’une famille musulmane endeuillée fictive et sa part d’héritage. Une leçon d’algèbre dans laquelle l’artiste marocaine interroge la place de la femme dans la famille musulmane – et au-delà. The lion’s share est l’une des premières histoires d’héritage musulman à être aussi vraie et illustrée. Cette narration esthétique racontée par Ymane Fakhir fonctionne comme une projection dans laquelle chacun a la possibilité d’imaginer sa propre distribution. Il s’agit d’une leçon d’algèbre au cours de laquelle la fameuse règle « une part pour une femme égale deux parts pour un homme » résonne ad in nitum, prenant la forme d’un récit mathématique entre huit personnages (mari, femme, père, mère, frère, sœur, fils, fille) considérés comme de purs objets mathématiques.MAISON DES MÉMOIRES, 53 rue de Verdun / du mardi au samedi, 10h > 13h et 14h > 18h BIOGRAPHIENée en 1969, vit et travaille à Marseille. Ymane Fakhir développe un travail artistique où la photographie et la vidéo tiennent une place essentielle. Elle a suivi sa première formation à l’Ecole des Beaux-Arts de Casablanca, ville dont elle est originaire. Lorsqu’elle s’installe en France, elle reprend un cursus à l’Ecole des Beaux-Arts d’Aix-en-Provence, puis à l’Ecole nationale de la photographie d’Arles dans le cadre d’un échange. Vivant aujourd’hui à Marseille, elle nourrit son oeuvre de nombreux allers et retours entre la France et le Maroc, créant ainsi une relation dialectique, physique et intellectuelle, entre son héritage culturel et ses expériences personnelles.SITE WEB : https://www.cnap.fr/ymane-fakhir MARIANNE ET KATARZYNA WASOWSKA /// EN ATTENDANT LA NEIGE Ce projet s’ancre dans notre histoire, dont la géographie affective, comme celle de beaucoup de familles polonaises, est marquée par la migration. Divisées entre la France et la Pologne, nous, deux cousines, sommes devenues photographes parallèlement. Nous avons commencé à travailler ensemble de façon naturelle, comme une façon de rétablir le fil d’une conversation interrompue par les frontières, les langues, le temps. “En attendant la neige” est un projet sur la migration polonaise en Amérique du Sud, centré tout particulière­ment sur le Brésil et l’Argentine, qui furent les principaux points de destination. Il est né de la volonté de mettre en lumière un aspect méconnu de la colonisation des Amériques: en Europe Centrale, la conquête de ces nouvelles terres fit l’objet de véritables campagnes publicitaires qui ventaient “l’aventure coloniale” comme moyen d’ascension sociale, s’adressant ainsi aux populations les plus dépour­vues, paysans et ouvriers délestés par les guerres successives. Le but réel de ces invitations était de recruter des travailleurs capables de construire le rêve moderne de ces sociétés en pleine expansion industrielle. Ces travailleurs devaient étaient blancs, “civilisés”, opposés de facto aux populations autochtones. Leurs descendants racontent que, lorsqu’ils arrivèrent sur place, ils se mirent à travailler d’arrache pied pour préparer l’hiver, sans savoir qu’il n’arriverait jamais. Notre problématique centrale touche aux dynamiques identitaires qui traversent ces communautés, prin­cipalement paysannes, sur ces nouvelles terres. La brutalité du contraste entre leur lieu d’origine, d’un froid extrême, et la jungle subtropicale où elles vinrent s’établirent, nous semble idéal pour mettre en évidence l’idée de l’identité comme construction. Un processus qui, après de multiples hybridations et fragmentations historiques, s’approche de plus en plus de la fiction.CHAPELLE DES DOMINICAINES, 17 rue de Verdun / du mardi au dimanche, 10h > 12h et 14h > 18h [jusqu’au 10 décembre 2022] BIOGRAPHIE :Katarzyna Wąsowska (née à Gdańsk en 1990) est diplômée en photographie de l’école des Beaux Arts de Poznań. Marianne Wasowska (née en 1988 à Paris) est photographe et artiste visuelle. Elle est diplômée de l’université de Nanterre (Paris X) en anthropologie et de l’ENSP d’Arles. Leur premier projet en duo, « En attendant la neige », a été sélectionné par le Fotofestiwal de Lodz (Open Call 2020),Encontros da Imagem (Discovery Awards 2020), Athens Fotofestival (2020), PhotoEspaña (Convocatoria Hacer, 2020), Boutographies Festival (2021) et Odesa Photo Days (2021). Il a également été shortlisté par Landskrona Foto Festival 2020, et a reçu la mention honorable pour le Woman photography grant 2019 du PHmuseum. Le Muzeum Emigracji de Gdynia, Pologne, lui consacre en 2021 sa première exposition personnelle.SITE WEB : https://www.katarzynawasowska.com/ TIPHAINE POPULU DE LA FORGE /// SOLASTALGIA Solastalgie : n.f néologisme construit sur l’anglais solace dérivé du latin solacium signifiant « consolation, réconfort » et algie, suffixe emprunté à nostalgie et traduit par « douleur » en français. Concept forgé en 2003 par Glenn Albrecht pour décrire le sentiment de profonde détresse que nous pouvons ressentir face au spectacle imposé de la dégradation de la nature.Notre système se fissure. Son architecture est sur le point de rompre. De COP en rapports du GIEC, les scientifiques alertent sur l’état global de notre planète, le dérèglement climatique, la chute de la biodiversité, la dégradation des sols et l’épuisement des ressources. Pourtant, ces questions fondamentales ne sont toujours pas la préoccupation principale de nos dirigeants. Or, sans volonté politique, les solutions proposées par les experts internationaux ne peuvent être mises en œuvre. Devant la destruction de notre environnement, nos réactions sont plurielles ; détresse, colère, tristesse, déni. La santé de notre planète impacte notre santé mentale, et inversement. Les obstacles qui nous séparent d’une réelle prise en main de notre avenir paraissent des murs infranchissables et pourtant, ils sont fissiles.Solastalgia est née du rapprochement de deux échelles de perception. J’ai photographié la projection de mes propres angoisses environnementales sur des murs délabrés qui pourraient être ceux de nos maisons. Ces murs rejouent dans l’espace domestique le paradigme de la terre malade, polluée ou artificialisée, brûlée ou inondée et matérialisent la complexité de notre rapport aux enjeux environnementaux. À ces « visions », j’adosse des vues de la surface du globe, détails d’images satellites des Sentinels de l’Agence Spatiale Européenne (ESA) alimentant Copernicus, le programme de l’UE pour l’observation et la surveillance de la Terre. En posant mon regard sur la ruine, j’explore nos affects autant que les paysages qui nous entourent. J’essaie de comprendre nos limites en rapprochant le bout du monde pour montrer que la Terre n’est pas infinie, que là-bas, c’est aussi chez nous.MAISON DES MÉMOIRES, 53 rue de Verdun / du mardi au samedi, 10h > 13h et 14h > 18h BIOGRAPHIENée en 1987, Tiphaine Populu de La Forge vit et travaille à Tours. Diplômée d’un double cursus en Histoire de l’art et Lettres modernes (2010) elle a enseigné la littérature française avant de se consacrer à la photographie. Influencée par la peinture, la littérature et le cinéma, sa sensibilité nourrit son approche plasticienne. Synesthète, son audition colorée conditionne son rapport à la couleur et régit ses compositions. Travaillant principalement en argentique, elle choisit les procédés photographiques utilisés en fonction des sujets abordés (collodion humide, palladium, argentique couleur). Curieuse des mécanismes psycho-cognitifs à l’œuvre face à des situations de crises, son approche poétique et scénographiée du réel lui permet de raconter le monde sans heurter, pour tenter de le rendre plus habitable. Ses photographies sont régulièrement exposées en France depuis 2017. SITE WEB : https://www.tiphainepopuludelaforge.com/ ANNIKA HAAS /// THE GREENHOUSE EFFECT Le projet artistique d’Annika Haas Greenhouse Effect est basé sur une recherche photographique au long cours et représente la jeune génération estonienne, qui doit surmonter des problématiques dues à la surconsommation, le gaspillage et l’exploitation agressive des ressources naturelles. Les jeunes qui participent à ce projet sont très inquiets pour le futur de la planète Terre : ils veulent montrer à la précédente génération que le mode de vie actuel, basé sur la consommation excessive et la croissance économique sans fin, n’est pas viable. Pendant quatre ans, Annika Haas prend des photographies avec de jeunes estoniens âgés de 12 à 21 ans, et elle a mené des interviews avec eux par rapport aux problématiques environnementales pour en apprendre plus sur leurs point de vue et les sensibiliser à la consommation, la conservation de la nature et comment minimiser l’empreinte écologique grâce à leurs contributions personnelles. Les images d’Annika Haas représentent la banlieue de la capitale estonienne, Tallinn. Ce décor était autrefois des parcelles de jardin, mais les serres en ruine créent une atmosphère apocalyptique.MAISON DE LA RÉGION, 5 rue Aimé Ramond / du lundi au vendredi, 8h30 > 12h et 13h30 > 17h BIOGRAPHIE :Annika Haas, photographe documentaire née en 1974, vit et travaille en Estonie. Elle a étudié les langues fino-ugriques à l’université de Tartu et a suivi en parallèle un cursus de photojournalisme au Tartu Art College. Elle a également suivi plusieurs formations photographiques à Londres, en 2003 et 2012. Depuis 2015, elle est l’éditrice photographie documentaire et portrait pour la revue photographie estonienne Positiiv. Depuis 2018, elle donne des conférences sur la photographie documentaire à l’Académie des Arts d’Estonie et a débuté des missions de commissariat d’expositions photographiques au Musée Estonien de la Photographie en 2020. Annika Haas est exposée reconnue en Estonie comme à l’étranger, et a été finaliste et lauréate de nombreux prix locaux comme internationaux : Taylor Weesing Photographic Portrait Prize ; Kuala Lumpur International Photoawards ; Grand Prize in Estonian Press Photo…SITE WEB : https://www.annikahaas.com/ LINE SAGNES /// PRIX PHOTOGRAPHIQUE DES MOINS DE VINGT ANS En 2021, le GRAPh, avec le partenariat d’acti city (station jeunesse de Carcassonne), a décidé de lancer un prix photographique destiné aux jeunes de moins de vingt ans dans le cadre du festival Fictions Documentaires. L’appel à candidature s’adresse à tout jeune âgé de 13 à 20 ans et résidant en Région Occitanie. Les jeunes sont invités à faire parvenir au GRAPh un projet rédigé, accompagné de quelques photos personnelles qui montrent leur univers iconographique. Cet appel à projet est destiné à être diffusé largement sur le territoire régional, en collaboration notamment avec les établissements d’enseignement photographique (bac professionnels, ETPA, école d’Arles, etc…) Sur la base du projet, un jury de professionnels statue pour identifier un.e lauréat.e. Cette personne est ensuite accompagnée pendant plusieurs mois dans le développement et la mise en images du projet retenu, de la conception jusqu’au tirage des images. Ce projet est développé dans le genre de la fiction documentaire, avec un travail de pédagogie de la part de l’équipe du GRAPh pour transmettre cette notion au jeune lauréat. L’exposition intègre pleinement la programmation du festival et reste à l’issue du festival la propriété du jeune lauréat. Une dotation en livres photographiques, ainsi que la carte acti city, viennent compléter ce prix. Nous souhaitons mettre l’accent sur le fait que ce prix vient accompagner un projet qui n’est pas encore réalisé, mais bien un projet en cours de conception, qui est ensuite soutenu et enrichi par l’expertise des professionnels du GRAPh.GALERIE ACTI CITY, 82 rue de Verdun / du mardi au dimanche, 10h > 12h et 14h > 18h En 2022, c’est Line Sagnes, âgée de seize ans et étudiante du bac pro photographie de Carcassonne (lycée Saint-François) qui a obtenu le prix photographique des moins de vingt ans, avec un projet artistique tourné vers la thématique du cyberharcèlement. En adoptant les codes de la métaphore et de la photographie de studio, Line propose une approche sensible et délicate d’un sujet grave, et qui préoccupe une génération de jeunes souvent dépendants des communications en ligne. [...] Lire la suite…
2022Après 10 ans passés à la Maison des Associations, le GRAPh déménage pour rejoindre la Maison des Mémoires, 53 Rue de Verdun !À partir du 15 septembre, vous pourrez nous retrouver au quatrième étage de ce magnifique hôtel particulier.À compter du lundi 5 septembre, nous aurons besoin de bonnes volontés, de gros bras, de petites mains et de cerveaux Tetris pour effectuer rapidement et dans les meilleures conditions notre transhumance du 89 au 53 rue de Verdun.  N’hésitez pas à remplir le formulaire ci-dessous si vous souhaitez nous aider, nous vous recontacterons à partir du 1er septembre pour organiser votre participation. Nous aider Pour nous aider dans notre quête, les petites mains et les gros bras disponibles du 5 au 9 septembre peuvent remplir ce formulaire de disponibilité en indiquant leurs coordonnées et journées ou demi-journées de disponibilité. Noms* Ville* Email* Téléphone* Vos disponibilités (plusieurs choix possibles) : Lundi 5 septembre : MatinLundi 5 septembre : Après midiMardi 6 septembre : MatinMardi 6 septembre : Après midi Mercredi 7 septembre : MatinMercredi 7 septembre : Après midiJeudi 8 septembre : MatinJeudi 8 septembre : Après midiVendredi 9 septembre : MatinVendredi 9 septembre : Après midi Commentaire : EnvoyerReset En attendant, prenez des forces, passez de bonnes vacances ! Nos bureaux seront fermés pour les vacances d’été du 30 juillet inclus au 1er septembre et rouvriront au public, dans nos nouveaux locaux, le 12 septembre à 10 heures. Toute l’équipe du GRAPh vous souhaite de très bonnes vacances et vous dit à la rentrée !  CONTACTS : 🔗 cmi.graph@gmail.com📞 04 68 71 65 26 [...] Lire la suite…
2022Toute l’équipe du GRAPh tient à remercier la Mairie de Malves pour sa confiance et son soutien, le Ministère de la Culture (dispositif été culturel 2022), le département de l’Aude, Carcassonne Agglo, la Ville de Carcassonne et le Réseau Diagonal. Nous tenons également à remercier chaleureusement pour leur participation active la Compagnie Frères Locomotives, les Amis de la Fabrique, les Amis de Tallin, JONCTION, les Amis du Monde diplomatique, le Festival International du Film Politique, Les Nuits Photo, ainsi que les domaines Villepeyroux Forest et de Parazols-Bertrou pour leurs dégustations.Autour de la thématique “Photographier le travail”, cette première université d’été a connu un beau succès avec une cinquantaine de participants venus de toute la France pour suivre les interventions de Christian Gattinoni (la représentation du travail à travers l’histoire de la photographie), la table ronde animée par les Amis du Monde diplomatique en la présence de Christian Bellavia, photographe, Olivier Cyran, journaliste, Michel Mas, sociologue du travail et Bernard Dauphiné, médiateur et la présentation du travail de Gilberto Güiza-Rojas, artiste photographe, avec les salariés de la SCOP La Fabrique du Sud, mené dans le cadre du dispositif Entre les Images (Réseau Diagonal).  Cette première université d’été s’est clôturée par la projection de 10 courts-métrages proposés par Alex Liebert et Emilie Arfeuil, pour le festival Les Nuits Photo, festival du film photographique.  L’équipe du GRAPh travaille déjà à la prochaine édition de cette université d’été, rendez-vous est pris en juillet 2023, au château de Malves en Minervois. Le GRAPh organise pour la première fois un événement estival autour de la photographie sociale dans le parc du Château de Malves-en-Minervois. Cette université d’été est pensée comme un moment de rencontre autour de la photographie sociale et comme un moment de découverte. Exposition photographique sous les arbres, projections cinématographiques en plein air, conférences, tables-rondes, dégustations… Un temps fort de la saison culturelle dans l’Aude !→ Cette manifestation est organisée avec le soutien du Ministère de la Culture, du Département de l’Aude, de Carcassonne Agglo, de la Municipalité de Malves-en-Minervois. du réseau Diagonal, et de nos partenaires associatifs et culturels. MERCREDI 20 JUILLET→ 22h : ciné-concert GRASS / Jean-Marc Parayre. GRASS est un documentaire muet réalisé en 1923, qui nous emmène à la découverte de la migration de la tribu des Bakhitar, que la sécheresse menace de mort. Le film nous entraîne dans un incroyable périple à travers fleuves impétueux, montagnes abruptes et immensités enneigées des Monts Taurus. Le combat d’une nation pour la vie. Jean-Marc Parayre s’accompagne d’une kyrielle d’instruments de musique (vielle à roue, bouzouki, boudègue…) qui, mêlés aux sons d’éléments naturels, créent une ambiance ethnique moderne. → [Tous publics – Entrée libre – 1h environ] Ciné-concert GRASS / Jean-Marc Parayre / Mercredi 20 juillet à 22h JEUDI 21 JUILLET→ 22h : projection en plein air GOODBYE SOVIET UNION / Lauri Randla (entrée libre) – carte blanche au Festival International du Film Politique / présentation par les Amis de TallinnJohannes est né dans une famille excentrique en République soviétique d’Estonie. Lorsque sa mère part pour la Finlande et qu’il est élevé par ses grands-parents, le vif Johannes est obligé de faire face seul à la vie. Il tombe profondément amoureux de sa camarade de classe, Vera, prend des risques, se bat et se fait punir… Pendant tout ce temps, en arrière-plan, l’Empire du Mal s’effondre. Alors que les Lénine tombent et que les poupées Barbie prennent le relais, le crocodile Genas et les Moskvitch sont contraints de se retirer, laissant la route vers l’Ouest grande ouverte ! → [Tous publics – Entrée libre – 1h26] GOODBYE SOVIET UNION / Lauri Randla / Jeudi 21 juillet à 22h VENDREDI 22 JUILLETJournée d’étude : “photographier le travail”→ 14h : présentation de la journée d’étude et panorama de la photographie du travail dans l’art contemporain / Christian Gattinoni→ 15h : table-ronde animée par les Amis du Monde Diplomatique→ 16h30 : “Révéler le travail” : Gilberto Güiza-Rojas, photographe contemporain et présentation du projet “La Belle Aude” mené dans le cadre du programme Entre les images→ 18h : inauguration de l’exposition La Belle Aude dans le parc du château de Malves→ 19h30 : apéritif dînatoire VENDREDI 22 JUILLET / Journée d’étude : “photographier le travail”Pour participer à cette journée d'étude, veuillez réserver gratuitement via le formulaire ci-dessous. Nom et prénom* Email* N° de téléphone*ValiderReset VENDREDI 22 JUILLET → 22h : projection de films photographiques / LES NUITS PHOTOSLes Nuits Photo est un tout jeune festival dédié à un nouveau genre : le film photographique. Alex Liebert, réalisatrice de documentaires et directrice du festival, présente une sélection de onze films photographiques dans lesquels on parle du travail quotidien et répétitif de bureau, de patrimoine, d’artisan et d’apprenti, de travail associatif ou bénévole aussi, on voyage aux Etats-Unis et au Cambodge, on sauve des animaux et des humains, on parle des métiers “invisibles” et des problèmes de société… Programme foisonnant ! → [Tous publics – Entrée libre – 1h environ] LES NUITS PHOTOS / Projection vendredi 22 juillet à 22h → Informations pratiques  :Château de malves, Avenue du château,11600 MALVES EN MINERVOIS→ CONTACT :cmi.graph@gmail.com + 04 68 71 65 26 [...] Lire la suite…
Stage jeunesseTout au long du mois de juillet, le GRAPh propose, comme chaque année, des animations à destination des adolescents du territoire de Carcassonne. Accompagnés par des photographes professionnelles, les groupes de participants se familiariseront avec la prise de vue photographique et vidéo, avec la narration sonore, avec le montage… le tout dans une ambiance de création et de convivialité ! Cette année, deux programmes de stages sont proposés aux jeunes âgés de 12 à 17 ans, entre le 11 et le 29 juillet : C’EST MON PATRIMOINE ! Le dispositif du Ministère de la Culture revient cette année encore, avec une nouvelle thématique : Sounds of Carcassonne. Les jeunes partiront à la découverte des lieux de patrimoine de la ville qui sont marqués par l’histoire musicale de Carcassonne, entre troubadours médiévaux et création contemporaine. Avec l’accomapgnement d’une photographe professionnelle, ils iront à la rencontre d’un spécialiste des musiques médiévales puis crééront des films photographiques sur la base de leurs découvertes. Ces films seront mis en musique et en son à travers deux ateliers : un atelier création de musique assistée par ordinateur, aux côtés d’un compositeur et musicien contemporain ; et un atelier paysage sonore, aux côtés d’une bruiteuse. Photographie, musique, bruitage… un ensemble artistique et ludique qui permettra aux jeunes de s’exprimer librement et de s’essayer à de nouvelles pratiques ! Le stage aura lieu du lundi au vendredi, de 9h30 à 17h, dans les locaux du GRAPh. Les déjeuners et les collations de l’après-midi sont prises en charge par le GRAPh, grâce à un partenariat avec l’association le Trénel, traiteur associatif. Les jeunes sont amenés à découvrir de nouvelles saveurs et à partager des moments de détente pour mieux faire connaissance. En septembre 2022, les réalisations des trois groupes de stagiaires seront mises en valeur à l’occasion des Journées Européennes du Patrimoine. Les films photographiques seront également projetés au Chapeau Rouge à l’occasion de la deuxième édition de Cine Qua Non, festival du ciné-concert. Rendez-vous le 05 octobre 2022 ! Le tarif de l’inscription pour la semaine de stage est fixé à 15€ par participant (repas compris). Il est possible de s’inscrire auprès de l’équipe du GRAPh, par mail ou par téléphone, et de régler le montant par chèque. Pour les détenteurs de la Carte Jeunes Acticity, le tarif est de 1€ seulement ! Pour bénéficier de ce tarif spécial, vous pouvez vous inscrire directement dans les bureaux d’Acticity (avenue Antoine Marty). Une fiche d’inscription à remplir obligatoirement est disponible au téléchargement ci-dessous. TÉLÉCHARGER LA FICHE D’INSCRIPTION POUR L’ÉDITION 2022   Télécharger   (c) Nathy Piel Guibal, été 2022 en partenariat avec ActiCity   MULTIM’ÉTÉ, ATELIERS D’INITIATION AU MULTIMÉDIA   Dans le cadre du dispositif L’été culturel, initié par le Ministère de la Culture, et du dispositif Quartiers d’été, initié par le Ministère de la Jeunesse et des Sports, le GRAPh propose trois journées d’initiation à la photo et à la vidéo pour les jeunes âgés de 12 à 17 ans. Les jeunes peuvent s’inscrire librement et gratuitement auprès du GRAPh pour participer à une journée d’initiation par semaine, les lundis, mardis et mercredis entre le 11 et le 29 juillet. Un.e vidéaste professionnel.le, animera ces journées auprès des jeunes pour leur apprendre à développer leur regard créatif grâce aux outils professionnels de l’image : appareils photos, caméra, matériel de prise de son, bancs de montage… Ils travailleront ensemble à la réalisation d’un petit format multimédia, en abordant chaque étape du processus : écriture d’un script, storyboard, prise de vue, dérushage, montage… À la fin de la journée, les jeunes et l’artiste auront collaboré et créé ensemble une petite œuvre multimédia !   L’inscription à ces journées d’initiation est gratuite : une fiche d’inscription à remplir obligatoirement est téléchargeable ci-dessous. TÉLÉCHARGER LA FICHE D’INSCRIPTION Télécharger   CONTACT : cmi.graph@gmail.com / 04 68 71 65 26 [...] Lire la suite…
Exposition« Stand with Ukraine » est un programme d’événements et d’expositions initié par le réseau Diagonal et ses membres, en association avec le festival Odesa Photo Days, en soutien à la création photographique ukrainienne. Le programme vise à apporter un soutien financier aux photographes ukrainiens lourdement touchés par le conflit, et à rendre visible, partout où cela est possible, les œuvres qui n’ont pu être montrées ce printemps à Odesa. Le réseau Diagonal et ses 25 membres soutiennent le festival Odesa Photo Days et lancent une série d’expositions et d’événements mettant à l’honneur la scène photographique ukrainienne.Dans l’Aude, le GRAPh a inité la programmation de quatre expositions dans quatre communes, sur la proposition artistique de Kateryna Radchenko, directrice d’Odesa Photo Days. CALM WATERS / ANDRIY LOMAKINExposition – du 23 mai au 15 août 2022 à Castelnaudary (Jardins de la Mairie)“Un garçon de dix ans se noyait. La peur l’avait déjà quitté. Les plantes aquatiques flottaient devant ses yeux. Le soleil était au zénith, ses rayons perçant la surface de l’eau. Le courant l’entourait et l’enlaçait doucement, l’entraînant par le fond. C’était doux et paisible. Soudain, on m’attrape par les cheveux et on me tire d’un coup sec vers le haut, dans un seul mouvement. Ma grand-mère est terrifiée, et moi déçu par ce dénouement. Le temps s’arrête quand je reprends ma respiration, et le paysage maussade de la steppe fait monter des larmes à mes yeux, dans une poussière âcre. Ce monde-ci est différent. Pas si doux. La rivière est devenue mon refuge, pendant plusieurs années. On y entend à peine le grondement du monde extérieur, les pensées y deviennent plus claires, et les gens que j’y rencontre sont ouverts et bons, comme si la rivière les soulageait de leurs soucis et préoccupations, et qu’elle réveillait en eux l’état d’esprit calme et insouciant de mon enfance.”  – Andriy Lomakin (c) Andriy Lomakin BiographieAndriy Lomakin, né en 1974 à Pripyat (Ukraine), est un photographe qui vit et travaille à Kyiv. Il est diplômé de l’Igor Sykorsky Kiyv Polytechnic Institute en 1999. En 2001, il commence à collaborer avec les médias locaux et internationaux en tant que photojournaliste et photoreporter. Depuis 2014, il se consacre à son travail de documentaire personnel et à des projets artistiques qui se concentrent sur l’exploration du paysage social en Ukraine, en combinant des prises de vue documentaire et de l’étude d’images d’archives. Il remporte le Grand Prix du « Photographe Ukrainien de l’année 2016 » avec sa série « Amulet » (2015). Il est auteur de plus de dix travaux photographiques présentés dans divers festivals et expositions à travers l’Ukraine, les États-Unis, le Canada, la France, la Grèce, la Suède, l’Allemagne, la Pologne, la Roumanie, la Géorgie… Ses travaux sont également publiés dans plusieurs médias internationaux tels que le New Yorker, le Spiegel, Re:public, Macleans, Wired, BiF, Quartz, Helsingin Sanomat. NEW HYBRID DEPORTATION / ALINA SMUTKOExposition – du 24 mai au 31 août 2022 à Bram (Square Simon)Photographe documentaire, Alina Smutko traite dans son travail des conséquences de l’emprisonnement illégal de Tatars de Crimée par les forces russes depuis 2014. Dans New Hybrid Deportation, elle montre ces familles qui subissent l’absence d’un père, d’un frère, d’un proche, prisonnier politique des forces russes. Pour être suspecté de terrorisme et détenu, il suffit souvent d’avoir eu une conversation à la maison, dans sa cuisine, dans son garage, que même un musulman apolitique pourrait avoir : à propos du sens de la vie, à propos des rituels quotidiens… Des familles nombreuses se sont retrouvées seules face à une dure réalité ; la réalité de l’absence, la réalité de la discrimination qui pèse sur les proches d’un terroriste. Ce sujet, qu’Alina Smutko a couvert entre 2016 et 2019 (date à laquelle elle a définitivement été interdite de séjour en Crimée et en Russie), parle de ces personnes-là. Des proches des prisonniers politiques, dont la vie a changé du tout au tout, un matin, après une fouille (c) Alina Smutko BiographieAlina Smutko est une photographe documentaire et photojournaliste basée en Ukraine, publiée dans les médias depuis plus de sept ans. Ses principaux sujets sont les violations des droits de l’homme, les conflits religieux et ethniques et la vie dans les zones marquées par les conflits. Depuis plus de trois ans, elle couvre les événements qui se déroulent en Crimée occupée. Elle a également travaillé dans le Dombass, en Caucase du sud, et dans les pays d’ex-URSS. Elle alimente plusieurs projets autour de problématiques de société telles que la maternité, les maladies orphelines et les soins palliatifs.Elle a pris part à six expositions collectives et trois expositions monographiques en Ukraine et à l’étranger. Ses travaux sont publiés dans les médias ukrainiens et internationaux tels que Deutsche Welle, la BCC, Politico, Der Spiegel et National Geographic. KYIV, CHERKASY, STREET PORTRAITS / IGOR EFIMOVExposition du 1er juillet au 26 août à la Maison de la Région, Carcassonne.Igor Efimov photographie depuis 2010. Il étudie la réalité dans la rue, dans l’espace public. Son travail s’intéresse à l’homme contemporain, à l’humanisme, et à l’absurdité de la vie. S’étant essayé à tous les sous-genres de la photographie de rue, du reportage à la photographie métaphysique, il est arrivé à la production de séries qui assemblent portraits et paysages urbains. L’exposition montre les travaux issus de trois séries : « Kyiv », « Cherkasy », et « Street Portraits ».KYIVUn pays est souvent associé à sa capitale. Cela semble très logique, étant donné que la capitale, étant la ville principale du pays, véhicule souvent l’image du pays tout entier. Cependant, en réalité, la vie dans la capitale, ses habitants et ses alentours, représentent souvent un espace très singulier, qui ne peut pas vraiment être considéré comme typique de l’Ukraine dans son ensemble. Kyiv accueille des populations venues de toutes les régions d’Ukraine, qui amènent avec eux une réelle diversité sociale, culturelle et religieuse. D’une part, ils s’unissent en un flot, bouillonnant et rapide, de vie urbaine. D’autre part, ils sont aussi une polyphonie de personnalités qui garantit la démocratie, l’esprit de liberté, qui sont inhérents à la ville de Kyiv.CHERKASYAlors que l’attention de toute l’humanité est rivée sur les mégalopoles, nous oublions bien souvent les périphéries. Les villes écrasent souvent l’individualité de l’humain. Toutefois, dans des centaines de villes provinciales comme Cherkasy, la vie suit un tempo différent, et parfois une direction différente.La vraie mentalité nationale, sa vraie saveur, s’y révèlent avec plus de force. Quand on y photographie dans la rue, on est emporté par une réelle volonté, et parfois même un grand sentiment de danger. Les habitants ne sont pas ceux de la capitale. Ils ont d’autres aspirations, d’autres intérêts. Ils sont, peut-être, moins sophistiqués, mais toujours plus sincères.STREET PORTRAITSEn étudiant les confluences entre les personnes et les espaces, Igor Efimov a créé une série de « stop-portraits ». L’artiste demandait aux passants de s’arrêter pour une photo. Il les plaçait au centre du cadre, créant des images symétriques, afin de mettre en valeur l’aspect mis en scène. C’est ainsi qu’Efimov arrêtait en quelque sorte le temps, l’espace d’un instant, en l’extrayant du flot ininterrompu du temps qui passe. Cet assemblage d’irréalité visuelle et de contexte documentaire donne ce sentiment de « réalisme magique », qui est aujourd’hui devenu une caractéristique de la photographie contemporaine.CES TROIS SÉRIES visent à fixer un moment de l’histoire bien particulier, une période de grandes transformations pour l’Ukraine. A l’époque des prises de vue, l’Ukraine était un pays dans un moment d’après-guerre. Aujourd’hui, il est à nouveau dans un moment de guerre. Avec ces travaux, l’artiste espère contribuer à écrire l’histoire de nos vies. Il attend de ces images qu’elles viennent compléter le panorama du présent, qu’elles viennent en révéler une nouvelle facette, qui aidera le monde entier à découvrir l’Ukraine. (c) Igor Efimov GRANDMOTHERS / ELENA SUBACHExposition –  du 15 juin au 10 septembre 2022, au Chai – Espace Culturel de Capendu“Dans un monde où le développement technologique accélère sans cesse, le fossé générationnel se creuse. De nos jours, nous sommes séparés de nos grand-mères non plus par deux générations, mais bien par un abîme. Elles ne savent pas toujours ce qu’est Internet, ni ce que vaut l’information dans le monde moderne. Elles vivent avec leurs valeurs d’après-guerre, gardent leurs économies dans une écharpe pour les mauvais jours, et font des réserves pour les temps à venir. Dans leurs sacs à main, elles ont des photos de leur famille, juste à côté d’images du Christ et de la Sainte Vierge, parce qu’eux aussi font partie de leur famille. Il me semble qu’elles regorgent de tant de souvenirs que rien de ce qui appartient au présent ne peut s’infiltrer en elles. Elles sont parmi nous, mais pas vraiment non plus, parce que leur esprit attend déjà ce moment où il quittera le royaume du vivant et se trouvera aux portes du paradis – paradis auquel elles croient désespérément. Quelle que soit leur confession, les grand-mères se rapportent des histoires de guérisons miraculeuses qu’elles ont lues dans les journaux, et y trouvent la preuve qu’il y a bien une vie après la mort. Je ne veux pas les discréditer. Je veux simplement les embrasser, leur dire qu’il n’y a rien à craindre, et que c’est elles qui ont raison.”  -Elena Subach (c) Elena Subach BiographieElena Subach est née à Chervonohrad, en Ukraine. Elle a obtenu un diplôme en économie avant de se lancer en tant que designer textile. Elle est arrivée à la photographie en 2012, s’est installée à Lyiv, et a rejoint la communauté artistique 5×5/Dzyga. Son travail photographique s’intéresse principalement à la vie dans les provinces, la religion, les liens entre mythologie et identité, ses relations personnelles avec le monde et son pays, avec la vie et la mort. Sa méthode de travail implique de perpétuels déplacements vers les petites villes. Elle y cherche quelque chose d’unique – des gens, des communautés, des lieux et des objets. Elena dit que les villes de province sont comme de petites îles, séparées les unes des autres, et assez éloignées du continent pour évoluer à leur propre manière. Elle collectionne les singularités des cultures locales, qui sont menacées par la mondialisation, vouées à s’éteindre un jour. Un programme d’expositions réalisé avec Kateryna Radchenko, fondatrice et directrice du festival Odesa Photo Days, dans le cadre du programme de soutien à la scène photographique ukrainienne  initié et mis en oeuvre par le réseau Diagonal avec le soutien du ministère de la Culture et de l’Institut français [...] Lire la suite…
2022Le GRAPh a le plaisir d’accueillir l’artiste Emilie Arfeuil dans le cadre d’un nouveau workshop photographique autour du portrait et de l’identité    Ce workshop se tiendra du 20 au 22 juillet 2022au château de Malves-en-Minervois “ C’est notre regard qui enferme souvent les autres dans leurs plus étroites appartenances, et c’est aussi notre regard qui peut les libérer.” – Amin Maalouf En prenant comme point de départ la curiosité parfois maladroite de la première rencontre (« D’où tu viens ? »), cet atelier souhaite enclencher un processus introspectif chez le participant, qui doit rechercher et mettre des mots sur l’histoire de ses origines, sur sa culture, son corps, son essence. C’est ce dosage unique, à la fois précis et indéfinissable qui constitue l’identité, qui sera ici photographié. En mettant en valeur la singularité des identités plurielles, cet atelier vise à sortir des carcans du portrait classique, à aller au-delà d’une identité officielle et des amalgames. À travers une enquête photographique collaborative qui amène à la célébration de l’unicité de chacun, l’atelier invite les participants à porter un regard nouveau sur eux et ceux qui les entourent.  EMILIE ARFEUIL         Le travail d’Emilie Arfeuil interroge principalement les questions d’identité et ses transformations, au travers de l’Histoire individuelle ou collective, de l’appartenance et de la représentation, de l’hybridation et de l’autodétermination. Ses projets puisent dans le réel et la rencontre intime, à travers un processus immersif et sans filtre qui transforme à la fois le projet, ses protagonistes et l’artiste elle-même. Ses œuvres se présentent principalement sous forme de photographies, mais également d’installations multimédias et sonores ou d’objets, dans des expositions immersives. Elle vit et travaille à Montpellier.  https://www.emiliearfeuil.com/  INSCRIPTIONS : CLIQUER ICI TARIF : Le tarif de l’inscription à ce workshop s’élève à 500 € TTC par personne pour les trois jours de stage (400€ pour les membres adhérents du GRAPh). Possibilité de paiement en 4 fois. PARTICIPANTS : De 6 à 10 personnes, âgées de plus de 18 ans et autonome en prise de vue. MOYENS TECHNIQUES : Être muni d’un appareil photo et ordinateur avec logiciel de retouche ; apporter des objets/costumes/archives ou références sur ses origines, sa famille, son identité. HORAIRES : du mercredi 20 au vendredi 22 juillet inclus, 9-12h et 14-17h LOCALISATION : Château de Malves-en-Minervois, 11600 MALVES EN MINERVOISL’hébergement et le repas sont à la charge des participants. Possibilité de se loger et de se restaurer sur place et aux alentours de Malves-en-Minervois. Pour tout renseignement, contacter le GRAPh. [...] Lire la suite…
Education à l'image / Stage jeunesse MODALITÉS PRATIQUES DU LUNDI 2 MAI AU VENDREDI 6 MAI , de 13h30 à 17h30, au Château de Malves en Minervois  INSCRIPTION | Tarif : 125 € par participant / possibilité de régler par chèque ou en espèces, par voie postale ou en main propre dans les bureaux du GRAPh (Maison des Associations, Place des Anciens Combattants, 11000 CARCASSONNE) TÉLÉCHARGEZ LA FICHE D'INSCRIPTION - à retourner par email ou par voie postale  Limité à 10 participantsLE STAGE NE POURRA SE TENIR QUE SI LE NOMBRE DE PARTICIPANTS EST ÉGAL OU SUPÉRIEUR A HUIT JEUNES ! [...] Lire la suite…
2021Le 17 mars 2022 se tenait l’Assemblée Générale de l’association à la salle de conférence de l’Odeum, Carcassonne. L’équipe du GRAPh est revenue sur une année 2021 qui a compté double : une double-édition du Festival Fictions Documentaires, des actions redoublées auprès des publics spécifiques, une formation Photographe Intervenant animée deux fois… et sur ses plans d’évolution pour l’avenir. Toute l’équipe est heureuse de vous présenter le rapport d’activité de l’année 2021, ci-dessous :   Rapport d'activité 2021 Nous contacter :Mail : cmigraph@gmail.com | Tél : 04 68 71 65 26Maison des Associations, Place des Anciens Combattants,11000 CARCASSONNE. [...] Lire la suite…
ExpositionTout en tendresse, Dorian Teti explore la relation mère-fils et la mémoire dans une exposition mêlant photographie et céramique. Un mois de photographie se prépare à la Maison des Mémoires. Photographie, mais pas seulement, car l’artiste Dorian Teti utilise également le médium de la céramique, pour mettre en scène un univers intime et étrange, celui de sa relation avec sa mère et avec sa mémoire familiale. “Fils de” porte un regard tendre sur Rose, la mère de l’artiste, et sur ce qui reste de leur vie passée, de leur ancien logement, de leurs souvenirs communs. Les images, qui utilisent la retouche de manière ludique et inquiétante à la fois, déforment, distendent le corps et les objets, de même que les reproductions en céramique ne sont qu’en apparence des copies conformes d’objets.« Je suis né et j’ai grandi à Vallauris. Pour cette proposition artistique, je suis revenu m’installer dans l’appartement de mon adolescence, laissé par ma mère. M’inspirant du mobilier, d’éléments de décoration, et d’objets retrouvés dans l’appartement, je joue avec l’accumulation et les rapprochements précaires, pauvres. Il est question d’explorer le passé, le reproduire. J’ai utilisé la céramique, médium historiquement lié à Vallauris, qui en a fait sa réputation. Le travail de copie, de reproduction me permet de figer l’espace, qui devient alors décor, engendrant tout à la fois réminiscence et fiction, prétexte à expérimentations et altérations. Il s’agit donc de « faire avec ». Faire avec ce qu’on nous laisse, ce dont on hérite et ce qui hante. Ce projet fait directement suite à un travail que je mène autour de la figure maternelle, « Rose ». Il a été réalisé lors d’une résidence à l’Ecole des Beaux-Arts de Céramique de Vallauris de septembre 2018 à avril 2019. »L’installation viendra habiter les deux salles d’exposition de la Maison des Mémoires durant tout le mois de mai 2022. Eric Sinatora, directeur du GRAPh, avait découvert le travail “Fils de” à l’occasion du festival Polyptique de Marseille en 2021, et avait été charmé par l’univers singulier de Dorian Teti, personnage qui assume sa fragilité et la transforme en force de création. Dorian a également suivi en 2021 la formation professionnelle Photographe Intervenant, portée par le Réseau Diagonal, et dont un module d’une semaine est animé au GRAPh, à Carcassonne. DORIAN TETI | A PROPOS Né en 1983, Dorian vit et travaille entre Paris et Vallauris. Son travail s’articule autour des mises en scène de l’intime, de la mémoire collective et individuelle. La photographie est pour lui un outil d’exploration de son histoire et de son identité. Par l’engagement dans des expériences de vie, et par le biais de mises en scène, d’autoportraits, de réappropriations et d’associations photographiques ou textuelles, il fabrique un univers fait d’objets, de faux semblants, de simulacres et de doubles. La photographie est autant envisagée comme une documentation fictive qu’une documentation authentique prête à se faire manipuler, détourner, par l’usage de la retouche, omniprésente dans son travail. Il s’intéresse à la puissance mensongère de l’image, du faux et de la copie. Il mêle à ce travail photographique un travail plastique en volume (plâtre et céramique) qui se nourrissent l’un l’autre, en travaillant la matérialité de l’image et la surface des volumes dans le réel.Site web : https://dorianteti.com/ INFORMATIONS PRATIQUES Maison des mémoires 53 rue de Verdun | CARCASSONNEDu 04 mai au 04 juin 2022Entrée libre et gratuiteVernissage le vendredi 06 mai à 18h30 – sur inscriptionContact : 04 68 71 65 26 | cmi.graph@gmail.com [...] Lire la suite…
2022 / Grande Lessive / Lien socialLa Grande Lessive présente sa nouvelle édition à Carcassonne ! Comme chaque année, La Grande Lessive® proposera à chacun d’exposer une création personnelle, quelle qu’en soit la forme : un dessin, une photographie, un poème, un collage… format A4 dans une pochette transparente. Les créations seront accrochées à l’aide de pinces en bois sur des cordes à linge tendues à travers les rues de Carcassonne. Cet événement a lieu le même jour dans plus de 121 pays à travers le monde.  La Grande Lessive® propose de développer le lien social à travers un événement artistique qui a pour thème cette année “Ombre(s) portée(s)”. L’édition 2022, se déroulera le jeudi 24 mars de 9h à 18h dans les rues du centre-ville, la Bastide Saint Louis. Ateliers Atelier de fabrication de papier marbré « La technique de la marbrure consiste à faire flotter des couleurs à la surface d’un liquide, de les organiser à l’aide de peignes ou d’une pointe afin de créer un motif. L’impression se fait ensuite par transfert direct sur une feuille de papier délicatement posée sur la surface liquide. » (https://www.papiermarbre.fr/atelier)Animé par l’association L’Atelier du livre (les Pep11)Lieu : la Maison Lamourelle, 20 Avenue Pierre SemardDurée : 60 minutes © l'Atelier du Livre Atelier de lecture d’albums jeunesseCet atelier est animé par les bénévoles Lire et Faire Lire de la Ligue de l’enseignement de l’Aude qui partagent leur plaisir de la lecture en faisant découvrir des albums de littérature jeunesse.Lieu : la Maison des Mémoires, 56 Rue de VerdunDurée : 30 minutes  © Ligue de l'enseignement Atelier de contes en occitanEn occitan e francés, istorietas ditas per Alan Roch (Institut d’Estudis Occitans-Aude).En occitan et français, des contes dits par Alan Roch (Institut d’Estudis Occitans-Aude).Lieu : Chapelle des Dominicaines, 17 Rue de VerdunDurée : 30 minutesL’ombra emportadaDe qué se passa de matin ? Mon ombra a desaparegut ! E de mai, i a pas pus d’ombras ? Ont son passadas ? Qual se las emportèt e ont ?Debuta d’una istòria originala, acompanhada d’autres racontes corts d’ombra e de solelh. L’ombre emportéeQue se passe-t-il ce matin ? Mon ombre a disparu ! D’ailleurs, toutes les ombres ont disparu.Qui les a emportées et où ?Début d’une histoire originale, accompagnée d’autres brefs récits d’ombre et de soleil. © Alan Roch Inscriptions Inscription générale à la Grande Lessive Chaque groupe ou individu souhaitant participer à l’édition du jeudi 24 mars 2022 doit remplir et renvoyer le formulaire d’inscription du GRAPh (à retrouver ci-dessous), à retourner par email à cmigraph@gmail.com avant le 16 mars 2022.Nous vous demandons également, de vous inscrire sur le site de la Grande Lessive : https://www.lagrandelessive.net/participer/Cela permettra de faire apparaître Carcassonne et votre établissement sur la carte internationale de La Grande Lessive. Vous rejoindrez ainsi les participants qui sont déjà plus de 12 000 000 à travers 121 pays ! Vous recevrez également des informations en temps réel par la Grande Lessive, ainsi que des invitations à des visioconférences inédites.Inscription aux ateliersVotre inscription à La Grande Lessive vous permettra ensuite de vous inscrire pour les différents ateliers proposés durant cette journée.Pour cela, nous vous demandons de bien vouloir contacter le GRAPh directement par téléphone au 04.68.71.65.26 afin de nous indiquer le nom de votre établissement, le nombre de participants, ainsi que les créneaux auxquels vous souhaiterez assister aux différents ateliers. Ombre(s) Portée(s) Késako ? Quelques pistes de compréhension du thème de cette Grande Lessive 2022… Nous allons commencer par donner une définition simple de ce qu’est une ombre portée. Il s’agit d’une ombre, projetée par un objet, une personne, une chose, sur un plan (mur, sol, objet…) du fait de la présence d’une source lumineuse naturelle (soleil, lune) ou artificielle (lampe, flamme). L’ombre portée est une ombre plate et immatérielle qui accompagne l’élément réel en s’allongeant dans la direction opposée à la source de lumière.De tout temps dans l’histoire de l’art les ombres portées ont été sources d’inspiration artistique. Ces ombres permettent de confronter l’image de la réalité et de jouer du dédoublement, de l’apparition ou de la disparition. Elle permet parfois aux artistes de présenter leur silhouette comme une suggestion d’autoportrait en renvoyant à un référent hors-champ.  © Vivian Maier © Gorgio De Chirico Les ombres portées permettent de faire apparaître ou, au contraire, de dissimuler des éléments, permettant ainsi de jouer avec les perspectives et l’objet de référence afin de faire apparaître une ombre détachée du réel. © Tim Noble & Sue Webster Mais la notion d’ombre portée peut aussi être abordée d’une autre manière en réfléchissant à la perspective d’une « pièce manquante » ou de « trace » laissée par cette ombre. Cela peut être obtenu en utilisant notamment des procédés alternatifs comme le photogramme ou le cyanotype. © William Henry Fox Talbot En prenant en compte ces utilisations de l’ombre portée dans l’histoire de l’art, vous pouvez désormais vous en inspirez pour créer vous-même votre œuvre. Pour cela, il s’agira d’ouvrir l’œil afin de repérer les ombres qui nous entourent, ou d’en créer artificiellement.Il sera alors possible de les photographier, les décalquer, les peindre, les créer sous forme de collage, ou de découpages, de les créer sous forme de mots ou de poèmes… Toutes les formes et interprétations sont alors bonnes à prendre. Comme vous l’avez vu, il ne faut pas hésiter à aller au-delà de la signification première du mot « ombre ». Renseignement & inscriptionMail : cmigraph@gmail.com –  Tel :  04.68.71.65.26https://www.lagrandelessive.net/la-grande-lessive/  Fiche d'inscription à télécharger ici Communiqué de presse à télécharger ici [...] Lire la suite…
Festival / IntiativeLe festival Fictions Documentaires met en lumière la jeune photographie de la Région Occitanie. Pour la seconde année consécutive, le festival Fictions Documentaires organise la remise d’un prix aux jeunes photographes de la Région Occitanie ; les moins de vingt ans sont invités à envoyer à l’équipe du festival une note d’intention, sous forme rédigée, qui présente leur idée de projet artistique (cette note peut éventuellement s’accompagner de quelques images faites par le candidat, afin de donner une idée au jury de son style photographique). Le lauréat ou la lauréate bénéficiera d’un accompagnement technique et professionnel pour la finalisation de son projet. Ce projet sera ensuite produit sous forme d’exposition et participera à la programmation du festival, en étant exposé à la station acti city de Carcassonne, partenaire de l’opération. ÉTAPES / CALENDRIER :Les candidats envoient par email une note d’intention rédigée (une page) – l’appel à candidatures va du premier février au 15 avril 2022Le jury examine les projets et sélectionne un.e lauréat.e – le jury se réunit durant la deuxième quinzaine du mois d’avrilCe.tte lauréat.e est accompagné.e par des professionnels de l’image au cours du printemps 2022 pour élaborer et réaliser le projetIl/elle y retravaille jusqu’à finalisation ; l’ensemble des fichiers sera remis au plus tard le 15 octobre pour productionLe projet est produit (tirages et présentation) par le GRAPh, pour être ensuite exposé à la station Acti City tout au long du festival (15 novembre > 15 décembre  CRITÈRES DE SÉLECTION :Le prix s’adresse aux jeunes âgés de 13 à 20 ans résidant en Région Occitanie.Le jury étudiera une note d’intention (environ une page), qui décrit précisément le projet envisagé. Cette note peut être accompagnée d’une petite sélection d’images personnelles pour donner une idée au jury de l’univers artistique du candidat ou de la candidate.  JURY :Le jury est composé d’Eric Sinatora (directeur du festival Fictions Documentaires), de Claude Soula (directeur d’Acti City), de Christian Gattinoni (critique d’art et conseiller artistique du festival Fictions Documentaires), d’un.e membre du GRAPh, et d’un artiste invité dans le cadre de la programmation du festival.  RÉALISATION DU PROJET :Le projet sélectionné sera accompagné sur les plans artistique et technique par des professionnels de l’image. Le projet finalisé comportera 10 à 15 photographies, noir et blanc ou couleur, traitant d’un thème unique. Ce thème sera abordé à travers le prisme de la fiction documentaire (voir définition jointe) ; il peut aborder n’importe quelle thématique de société (climat, environnement, communauté, égalité des droits, parcours de vie, etc.).  NATURE DU PRIX :La production de l’exposition sera entièrement prise en charge par les organisateurs. A l’issue du festival, les tirages photographiques restent la propriété du jeune lauréat. Acti City, partenaire de l’opération, offrira en plus au jeune lauréat la Carte Jeunes Audois, valable un an, pour faire découvrir un panel d’activités sur les thématiques de la culture, des loisirs et du sport. Le GRAPh remettra une dotation en livres photographiques au jeune lauréat.En termes de communication et de visibilité, l’exposition fera partie intégrante de la programmation du festival. Comme tous les artistes invités du festival, le lauréat participera à tous les moments forts du festival (vernissage, conférence de presse, repas d’inauguration…).Lors des lectures de portfolios organisées dans le cadre du festival, des rencontres privilégiées sont prévues pour le lauréat avec des professionnels afin de parler de son travail.  CANDIDATER Envoyer à l’adresse cmi.graph@gmail.com une note d’intention rédigée (environ une page) décrivant précisément le projet envisagé pour la réalisation du prix. Les dossiers sont à faire parvenir au GRAPh avant le 15 avril 2022. POUR PLUS D’INFORMATIONS : cmi.graph@gmail.com | 04 68 71 65 26  Maison des Associations, Place des anciens combattants, 11000 CARCASSONNE   Télécharger l’appel à candidature au format PDFTélécharger “Qu’est-ce que la fiction documentaire ?” En savoir plusTélécharger [...] Lire la suite…
Stage jeunesse MODALITÉS PRATIQUES DU LUNDI 28 FEVRIER AU JEUDI 3 MARS, de 13h30 à 17h30, au Château de Malves en Minervois  INSCRIPTION | Tarif : 100 € par participant / possibilité de régler par chèque ou en espèces, par voie postale ou en main propre dans les bureaux du GRAPh (Maison des Associations, Place des Anciens Combattants, 11000 CARCASSONNE) TELECHARGER LA FICHE D'INSCRIPTION - à retourner par email ou par voie postale  Limité à 10 participantsLE STAGE NE POURRA SE TENIR QUE SI LE NOMBRE DE PARTICIPANTS EST ÉGAL OU SUPÉRIEUR A HUIT JEUNES ! [...] Lire la suite…
ExpositionDans le cadre de la quatrième édition du Festival International du Film Politique, le GRAPh a le plaisir de présenter en partenariat avec le FIFP le travail de la photographe iranienne Mahka Eslami.Un portrait d’une grande sensibilité à découvrir à la Maison de la Région du 14 janvier au 26 février 2022. Photo du père du Michel, dans les années 60 à la cité de l’Espérance. “Ce trou à rats est un enfer toxique qui n’épargne personne, m’a un jour dit Michel de ce quartier dont il est maire, et où il a grandi. Des barbecues arrosés, des soirées endiablées et beaucoup de folie : voilà ce que je pensais trouver en découvrant la communauté gitane de la cité de l’Espérance, à Berriac, à quelques kilomètres de Carcassonne. En 2015, j’ai lié connaissance avec sa figure de proue, Michel Soulès, 60 ans aujourd’hui, seul maire gitan de France. Et je ne pouvais alors pas deviner que je continuerai d’y aller et venir cinq ans plus tard, jusqu’à la veille des élections municipales avortées de mars 2020. Au gré de mes séjours à Berriac dans les pas de Michel, je me suis plongée dans le quotidien des familles de la Cité, dans les caravanes et les pavillons enserrés de pylônes électriques et de lignes à haute tension, où trop de drames s’invitent à la fête. Bâtie à la fin des années 1960 pour accueillir une communauté gitane qui logeait jusqu’alors dans une décharge à Cavayère, la Cité de l’Espérance vantait un avenir radieux à ses résidents. Quarante ans plus tard, la promesse a viré au cauchemar. Morts précoces, cancers à répétition, arrêts cardiaques, problèmes de fertilité, les gitans subissent et accusent la trop grande proximité d’un poste électrique – installé à seulement trois mètres de certaines maisons. Quinze d’entre eux, soutenus par le maire, ont décidé d’attaquer EDF en justice au printemps 2015, afin de faire constater les préjudices sur leur état de santé, liés, selon eux, à la présence des lignes à très haute tension. Six ans plus tard, le jugement se fait toujours attendre, mais nombreux sont les habitants de la Cité que j’ai vu tomber malades, développer des handicaps, ne pas revenir de l’hôpital. Tandis que la situation s’enlisait, j’ai vu aussi Michel, dont tous les grands-parents, le père et le frère sont morts de cancers, se battre pour le salut de sa communauté, afin d’accéder à un relogement salubre et pérenne.” Mahka Eslami, photographe   MAHKA ESLAMI | BIOGRAPHIE Photographe iranienne, elle est née à Paris et y a vécu jusqu’à l’âge de sept ans avant que ses parents ne retournent à Téhéran, où elle renoue avec ses origines. Parallèlement à des études d’ingénieur en Iran, elle travaille comme journaliste au sein de l’hebdomadaire contestataire Chelcheragh. Réinstallée en France, elle suit à Carcassonne un diplôme universitaire de Photographie Documentaire et d’Ecritures Transmédia, puis devient photographe indépendante et membre du collectif Hans Lucas. Elle est co-auteure du webdocumentaire « En son âme et conscience », lauréat de la bourse Brouillon d’un rêve de la SCAM en 2015 et primé au Festival international du film d’environnement (Fife) à Paris en 2016. Son travail est axé sur la construction identitaire en rapport avec le territoire. Elle réalise des reportages en France et à l’étranger tout en poursuivant en parallèle des projets documentaires personnels au long cours. Son travail a été publié dans : Le Monde, Libération, Society, Néon, Télérama, Les Inrockuptibles, BBC News. En 2021, elle a été lauréate de la bourse du Cnap (centre national des Arts plastiques) pour un travail en cours, mené entre les rivages du nord de la France et les montagnes du Kurdistan.   INFORMATIONS PRATIQUES Une exposition à découvrir du 14 janvier au 26 février 2022à la Maison de la Région (5, rue Aimé Ramond | CARCASSONNE)Entrée libre du lundi au vendredi, de 8:30 à 12:00 et de 13:30 à 17:00Contact : 04 68 71 65 26 / cmi.graph@gmail.com [...] Lire la suite…
Ateliers / Education à l'image / Entre les Images Samedi 18 décembre 2021, 18h30 Galerie GRAPh, 82 Rue de Verdun Initié fin 2018, grâce au soutien du ministère de la Culture, Entre les images est un programme favorisant la construction et la réalisation de projets d’ateliers de transmission et de pratique photographique destinés à tous les publics notamment éloignés de la culture. Chaque projet de ce programme est ainsi pensé selon des contextes de vie et de territoire, pour agir plus largement en tant que citoyen à la vie sociale et contribuer à une action territoriale de proximité. MICHAËL DUPERRIN Photographe né à Toulouse, Michaël vit et travaille à Marseille. Il a publié les ouvrages photographiques En son absence (2010) et Transports Sans Fin (2015), ainsi que l’ouvrage Odysseus (2019). Il a animé un premier atelier Entre les Images au GRAPh en 2019, auprès d’un groupe de migrants mineurs accueillis par le SAMIE de l’Aude, intitulé La seconde Odyssée.« H OU LA LETTRE MUETTE »Suite à une première expérience Entre les images en 2019, Michaël Duperrin a poursuivi son projet artistique de transmission à Carcassonne avec H ou la lettre muette. Le projet s’intéresse à la mémoire de la guerre d’Algérie, aux traces toujours présentes dans l’espace public, malgré le silence parfois assourdissant d’une mémoire douloureuse. En relation avec les adhérents de la SACHE de l’Aude (Supplétifs, Anciens Combattants, Harkis et leurs enfants), Michaël a animé des ateliers de pratique photographique qui permettent de mettre en images et en témoignages sonores ces mémoires qui doivent se rencontrer. © GRAPh CMi, Retour au Bled – tous droits réservés LAURA BEN HAYOUN Laura vit et travaille à Paris, où elle a obtenu un Master en photographie et art contemporain (Pairs 8). Son travail mêle photographie, vidéo, textiles, dessins, installation. Elle a fait des expositions collectives et personnelles à Londres, Paris, Nice et La Corogne.« NOUS NE PARTIRONS PAS CET ETE »Intéressée à la thématique du retour au pays natal et à l’entre-deux identitaire et géographique des personnes issues de l’immigration Algérienne, Laura a rencontré à Carcassonne l’Amicale des Kabyles de l’Aude ainsi que des familles algériennes procédant à un voyage annuel vers l’Algérie afin de mener un atelier autour de ce voyage. Malgré l’impossibilité de voyager due au COVID, le groupe a mené un projet photographique autour de l’image d’archive, de la mise en scène et du cyanotype pour évoquer ensemble la relation à la terre natale, et le moment des retrouvailles annuelles. [...] Lire la suite…
Stage jeunesseLE NOUVEAU STAGE JEUNESSE DU GRAPh MET L’ACCENT SUR L’ÉGALITÉ FEMMES/HOMMES, DU 25 AU 29 OCTOBRE ET DU 2 AU 5 NOVEMBRE 2021.   Les vacances de la Toussaint sont l’occasion pour le GRAPh de proposer aux jeunes carcassonnais et carcassonnaises un stage de création artistique novateur. Adressé aux jeunes de 12 à 17 ans, ce stage, intitulé UN = UNE, invitera les jeunes inscrits à s’interroger ensemble sur l’égalité femmes/hommes dans notre société.  Animé par une intervenante multimédia spécialisée, le stage sera un lieu d’échange et de création ; il s’agira pour les jeunes de réfléchir ensemble aux enjeux de l’égalité femmes/hommes puis de travailler à la création d’un blog multimédia (photo, vidéo, témoignages sonores). Les jeunes auront donc l’opportunité de s’initier à ces différentes pratiques artistiques tout au long de la semaine.Durant la semaine de stage, différents intervenants spécialisés viendront également apporter leur point de vue et leur expertise aux jeunes, qui pourront les questionner.    Le groupe apprendra à traiter d’une question de société grâce à la perspective artistique ; ils adopteront les codes de la fiction documentaire. La fiction documentaire prend racine dans la réalité des faits et y mêle imagination et métaphore. Un exercice passionnant, pour un public jeune en recherche de moyens d’expression.Le stage est également un lieu d’échange, où la parole est libre. C’est un espace d’expression où les jeunes sont invités à confronter leurs points de vue et idées, toujours dans une dynamique de dialogue et seront accompagnés par leur médiatrice pour respecter la parole de chacun.   Fiche d'Inscription INFORMATIONS PRATIQUES :  DU LUNDI 25 AU VENDREDI 29 OCTOBRE OU DU MARDI 2 AU VENDREDI 5 NOVEMBRE 2021, 10h/12h puis 14h/17hÀ la Maison des Associations, Place des Anciens Combattants d’Algérie / 11000 CARCASSONNE  Groupe limité à 10 inscrits :télécharger la fiche d’inscription ci-dessous,à retourner remplie à l’adresse cmi.graph@gmail.com + de renseignements :  04 68 71 65 26  cmi.graph@gmail.com GRAPh-CMI | Maison des Associations, Place des Anciens Combattants, 11000 CARCASSONNE [...] Lire la suite…

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« L'Art n'est pas ce que vous voyez, mais ce que vous faites voir aux autres. »


-Edgar Degas.




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